Quartier Rochambeau à Vendôme dans le Loir-et-Cher

Quartier Rochambeau

  • 41100 Vendôme
Quartier Rochambeau
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Quartier Rochambeau
Crédit photo : Auteur inconnuUnknown author - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété de l'Etat ; propriété de la communauté d'agglomération

Période

milieu XIXe siècle

Patrimoine classé

Le manège en totalité (cad. AR 544) ; les façades et toitures des écuries I (cad. AR 540, 542) , K (cad. AR 541) et L (cad. AR 541, 543) : inscription par arrêté du 2 juillet 2002 ; Les façades et toitures de l'écurie H de l'ancien quartier de cavalerie dit quartier Rochambeau, le tout situé sur la parcelle numérotée 584, figurant au cadastre section AK : inscription par arrêté du 18 décembre 2020

Origine et histoire

Le manège Rochambeau se situe au cœur du quartier militaire de Vendôme, entre les deux bras du Loir et à la limite des zones inondables. Il appartient à un ensemble de bâtiments militaires — écuries, logements et autres dépendances — aménagé à partir de 1821 pour accueillir un régiment de cavalerie au complet et éviter la dispersion des troupes vers d’autres lieux. Dès l’origine, la construction d’un grand manège fut jugée nécessaire pour améliorer l’instruction des cavaliers. La construction combine un soubassement en pierre de taille, des assises en pierre de moyenne dimension puis un blocage recouvert d’enduit, ce qui anime des façades longues qui pourraient autrement paraître monotones. Les fenêtres en plein cintre qui rythment les façades longitudinales introduisent une travée visible également dans les bâtiments des écuries, où les portes sont surmontées d’arcs en plein cintre ou encadrées de fenêtres rectangulaires. La charpente du manège suit le système imaginé en 1837 par l’ingénieur Camille Polonceau et associe éléments en bois, en fer et en fonte : les arbalétriers en bois sont soutenus par des contrefiches en fonte reliées entre elles par des tirants de fer. Ce type de charpente était préconisé pour couvrir les manèges militaires de première classe, comme le rappelle la circulaire du 21 septembre 1854. Très peu de charpentes de ce modèle subsistent aujourd’hui ; en région Centre, celle du manège Rochambeau est la seule visible et se trouve en état relativement bon. Le manège fait l’objet de deux inscriptions au titre des monuments historiques, par arrêtés des 2 juillet 2002 et 18 décembre 2020.

Liens externes