Redoute de Berwick à Saint-Paul à Saint-Paul-sur-Ubaye dans les Alpes-de-Haute-Provence

Patrimoine classé Patrimoine défensif Bastion Redoute

Redoute de Berwick à Saint-Paul

  • Sur la R.N. 202
  • 04530 Saint-Paul-sur-Ubaye
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
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Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Redoute de Berwick à Saint-Paul
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1694
Construction initiale
1707
Renforcement des ouvrages
1743
Améliorations supplémentaires
1843
Proposition de réutilisation
1940
Inscription historique
Fin du XIXe siècle
Restauration et réutilisation
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Redoute de Berwick (cad. J 1195) : inscription par arrêté du 29 janvier 1940

Personnages clés

Maréchal de Berwick Maréchal ayant donné son nom à la redoute.
Creuzet de Richerand Ingénieur ayant édifié la série de redoutes.
Catinat Général sous les ordres duquel les redoutes ont été construites.
Général Séré de Rivières Militaire responsable de la restauration de la redoute à la fin du XIXe siècle.

Origine et histoire de la Redoute de Berwick

La redoute de Berwick, située à Saint-Paul-sur-Ubaye (Alpes-de-Haute-Provence), porte le nom du maréchal de Berwick. Elle s'inscrit dans une série de redoutes édifiées par Creuzet de Richerand lors de l'occupation de l'Ubaye par les troupes de Catinat, et une redoute est attestée à l'emplacement actuel en 1694 ; d'autres ouvrages sont signalés en 1707 et en 1743. En 1843, il est proposé d'utiliser la redoute comme camp pour l'hébergement d'ouvriers civils et d'une compagnie d'infanterie. Après une longue période de désaffectation, l'ouvrage est réparé à la fin du XIXe siècle ; en 1891 le général Séré de Rivières la fait restaurer pour l'intégrer au dispositif défensif de la haute vallée de l'Ubaye et pour loger une compagnie de génie de 82 hommes employée aux travaux du fort voisin de Tournoux, tandis que des baraquements légers sont adossés aux murs pour abriter 193 ouvriers civils. La redoute sert de dépôt et de refuge jusqu'en 1940 et est inscrite au titre des monuments historiques la même année. Architectoniquement, il s'agit d'une enceinte solide de forme triangulaire, échancrée en triangles et munie de nombreuses meurtrières ; elle pouvait accueillir une cinquantaine de défenseurs et comportait un magasin à poudre ainsi que deux hangars.

Liens externes