Redoute de Saint-Apollinaire en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Fortification Redoute

Redoute de Saint-Apollinaire

  • Allée Seré de Rivières
  • 21850 Saint-Apollinaire
Redoute de Saint-Apollinaire
Redoute de Saint-Apollinaire
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Redoute de Saint-Apollinaire
Redoute de Saint-Apollinaire
Crédit photo : photography taken by Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

La redoute (cad. AK 334, 460, 668, 670) : inscription par arrêté du 17 mars 2006

Origine et histoire de la Redoute

La redoute de Saint-Apollinaire est une fortification du système Séré de Rivières intégrée à la défense de la place de Dijon à la fin du XIXe siècle ; elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 17 mars 2006. Elle se situe au nord‑est de l'agglomération dijonnaise, à 2 500 mètres du centre‑ville, à la limite des communes de Saint‑Apollinaire et de Dijon, en arrière du fort de Varois, à une altitude moyenne de 286 mètres. Construite de 1878 à 1880 après la guerre de 1870‑1871, elle avait pour mission de protéger la zone intermédiaire entre la route de Langres et celle de Gray. Propriété de la commune, la redoute a ses fossés comblés mais ses maçonneries sont en parfait état ; la municipalité l'a aménagée en parc de détente, lieu de promenades et de manifestations. Conçue comme redoute et non comme fort, son entrée a été volontairement « affaiblie » pour empêcher qu'elle ne serve de retranchement à l'ennemi. La caserne aligne six casemates : quatre chambrées pour une garnison de 125 à 150 hommes, une casemate destinée à la cuisine avec un puits de 25 mètres de profondeur et une destinée au matériel d'artillerie. À chaque extrémité de la façade se trouve un local de munitions ; derrière les casemates, un couloir de manœuvre conduit à une chambre à poudre d'une capacité de trente tonnes. La rue du rempart dessert une batterie basse garnie de neuf traverses‑abris, dont une enracinée et deux servant de gaines aux caponnières des saillants 2 et 3 (en fait une caponnière double et un aileron). Les positions d'artillerie tirant à barbette pouvaient accueillir 18 pièces ; à la gorge, deux positions pseudo‑bastionnées protégeaient la courtine par des tirs d'enfilade. Le massif central conserve au sommet les fondations d'une maison de communications optiques. Quatre cuves pour DCA ont été installées ultérieurement au XXe siècle ; un encuvement pour canon DCA figure parmi les constructions datées de 1915.

Liens externes