Origine et histoire
Il s'agit des restes de l'ancienne porte de ville, dite Porte aux Renards. De par son étroitesse et sa difficulté d'accès, elle pouvait être défendue par peu d'hommes. Elle était munie d'une herse et ne comportait pas de pont-levis. La construction comprenait une tour carrée dont la partie supérieure a été arasée ; l'ensemble est en maçonnerie de moëllons. La façade donnant sur le Cher est percée de trois meurtrières. L'édifice a été détruit les 21 ou 22 janvier 1947. Les premières fortifications de la ville avaient été édifiées dans la seconde moitié du Xe siècle à la demande de Thibault Ier dit le Tricheur, comte de Blois ; elles ont été détruites par la suite. La porte aux Renards est mentionnée dans un acte daté de 1140. En 1372, pour Godemart Delinières, de nouvelles fortifications furent élevées : des murs épais de deux mètres flanqués de six tours alternant en fer à cheval et carrées, trois portes principales accompagnées de trois chapelles sous le vocable de Notre-Dame, trois portes secondaires et trois redoutes, le tout entouré de fossés larges de vingt mètres. La porte aux Renards avait été inscrite au titre des monuments historiques en 1946, mais elle a été détruite depuis.