Restes de la tour de Saint-Alvere à Sainte-Alvère en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Tour

Restes de la tour de Saint-Alvere

  • Rue des Remparts
  • 24510 Val de Louyre et Caudeau
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Restes de la tour de Saint-Alvere
Crédit photo : David Perbost - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction initiale
XIIIe siècle
Construction initiale
1448
Changement de propriété
1780
Restauration du château
1792
Incendie
1795
Démolition du château
22 août 1949
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Tour de Saint-Alvere (restes) : inscription par arrêté du 22 août 1949

Personnages clés

Pierre de Limeuil Premier seigneur connu du château, mentionné en 1284.
Joseph Lakanal Représentant en mission en Dordogne ayant ordonné la démolition du château en 1795.

Origine et histoire de la tour de Saint-Alvere

Le château de Sainte-Alvère, parfois appelé château de Lostanges, est implanté à Sainte-Alvère dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (Dordogne, Nouvelle-Aquitaine). Le premier seigneur connu est Pierre de Limeuil, mentionné en 1284, et le domaine passa en 1448 à la famille de Lostanges, qui en resta propriétaire jusqu'à la Révolution. Restauré entièrement en 1780, le château fut rasé quelques années plus tard ; la plupart de l’édifice est dite avoir été démolie en 1795 sur ordre de Joseph Lakanal, représentant en mission en Dordogne. Les restes de la tour de Saint-Alvère sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 22 août 1949.

De l’ensemble castral et de son enceinte subsistent plusieurs vestiges. La tour maîtresse, seul élément du château proprement dit, est une tour circulaire d’environ 18 mètres de haut et 8,8 mètres de diamètre, répartie sur quatre niveaux ; souvent qualifiée de donjon, il s’agit toutefois d’une tour plus modeste de la fin du XVe siècle, munie d’archères-canonnières et non de la « grosse tour » du XIIIe siècle. Le châtelet d’entrée, porte-tour d’environ 15 mètres de haut, permettait l’accès par un pont-levis ; il est actuellement en cours de restauration. À l’enceinte se rattachent plusieurs autres tours : la tour des Dames au nord-ouest, la tour de la Gendarmerie au nord — dont le rez-de-chaussée présente un plan en fer à cheval — et la tour nord-est, également de plan en fer à cheval aplati au saillant et couverte d’une toiture à la Mansart qui pourrait remonter au XVIIe siècle. Non loin de l’angle sud-est de l’enceinte se situe un pigeonnier, une tourelle percée de plusieurs boulins.

Liens externes