Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la tour du château.
XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de la tour maîtresse et des premières structures du château.
1448
Changement de propriété
Changement de propriété 1448 (≈ 1448)
Le domaine passe à la famille de Lostanges.
1780
Restauration du château
Restauration du château 1780 (≈ 1780)
Le château est entièrement restauré avant d'être rasé quelques années plus tard.
1792
Incendie
Incendie 1792 (≈ 1792)
Incendie du château par Joseph Lakanal.
1795
Démolition du château
Démolition du château 1795 (≈ 1795)
La plupart de l’édifice est démolie sur ordre de Joseph Lakanal.
22 août 1949
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 22 août 1949 (≈ 1949)
Les restes de la tour de Saint-Alvère sont inscrits au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour de Saint-Alvere (restes) : inscription par arrêté du 22 août 1949
Personnages clés
Pierre de Limeuil
Premier seigneur connu du château, mentionné en 1284.
Joseph Lakanal
Représentant en mission en Dordogne ayant ordonné la démolition du château en 1795.
Origine et histoire de la tour de Saint-Alvere
Le château de Sainte-Alvère, parfois appelé château de Lostanges, est implanté à Sainte-Alvère dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (Dordogne, Nouvelle-Aquitaine). Le premier seigneur connu est Pierre de Limeuil, mentionné en 1284, et le domaine passa en 1448 à la famille de Lostanges, qui en resta propriétaire jusqu'à la Révolution. Restauré entièrement en 1780, le château fut rasé quelques années plus tard ; la plupart de l’édifice est dite avoir été démolie en 1795 sur ordre de Joseph Lakanal, représentant en mission en Dordogne. Les restes de la tour de Saint-Alvère sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 22 août 1949.
De l’ensemble castral et de son enceinte subsistent plusieurs vestiges. La tour maîtresse, seul élément du château proprement dit, est une tour circulaire d’environ 18 mètres de haut et 8,8 mètres de diamètre, répartie sur quatre niveaux ; souvent qualifiée de donjon, il s’agit toutefois d’une tour plus modeste de la fin du XVe siècle, munie d’archères-canonnières et non de la « grosse tour » du XIIIe siècle. Le châtelet d’entrée, porte-tour d’environ 15 mètres de haut, permettait l’accès par un pont-levis ; il est actuellement en cours de restauration. À l’enceinte se rattachent plusieurs autres tours : la tour des Dames au nord-ouest, la tour de la Gendarmerie au nord — dont le rez-de-chaussée présente un plan en fer à cheval — et la tour nord-est, également de plan en fer à cheval aplati au saillant et couverte d’une toiture à la Mansart qui pourrait remonter au XVIIe siècle. Non loin de l’angle sud-est de l’enceinte se situe un pigeonnier, une tourelle percée de plusieurs boulins.