Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan dans les Landes

Patrimoine classé Patrimoine urbain Palais

Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan

  • 2ter boulevard de Candau
  • 40000 Mont-de-Marsan
Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan
Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan
Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan
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Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan
Rotonde de la Vignotte à Mont-de-Marsan
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1810
Conception initiale
1811
Cadastre napoléonien
1822
Abandon des travaux
1860
Division de la propriété
1912
Construction de la villa Mirasol
4 novembre 1986
Inscription aux monuments historiques
décembre 2016
Ouverture au public
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Rotonde de la Vignotte (cad. AB 705, 709) : inscription par arrêté du 4 novembre 1986

Personnages clés

David-François Panay Ingénieur ayant conçu la rotonde dans le cadre d'un programme néoclassique.
Pierre Ducor Entrepreneur responsable des travaux de construction.
Étienne Dive Premier locataire de la rotonde pour la distillation de matières résineuses.
Hippolyte Dive Fils d'Étienne Dive, a repris la location de la rotonde.
Marquis de Cornulier Propriétaire d'une parcelle, y a installé une scierie et des moulins.
Joseph Lapelle-Lateulère Industriel meunier ayant restauré l'unité du jardin et de la rotonde.

Origine et histoire de la Rotonde de la Vignotte

La rotonde de la Vignotte est située à Mont-de-Marsan (Landes), sur le site de la Villa Mirasol, 2 boulevard Ferdinand-de-Candau, au débouché du pont des Droits-de-l'Homme. Elle est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 4 novembre 1986. Le toponyme « vignotte » désigne en gascon une petite vigne. Conçue dans le cadre d'un vaste programme néoclassique par l'ingénieur David-François Panay pour la Société d'agriculture, sciences, lettres et arts des Landes, la rotonde figure sur le cadastre napoléonien de 1811. Les plans établis en 1810 prévoyaient des cabinets disposés autour d'une salle circulaire couverte d'une coupole à caissons et éclairée axialement, mais ces aménagements intérieurs n'ont pas été réalisés. L'accès se fait au sud par des degrés menant à un porche en saillie dont les pilastres et colonnes doriques sont surmontés d'un fronton. Les travaux, confiés à l'entreprise de Pierre Ducor et cofinancés par le conseil général des Landes et le préfet, furent lancés mais interrompus par des événements politiques et institutionnels, notamment la création d'une pépinière départementale à Nonères, la chute du Premier Empire et l'entrée des troupes anglaises en ville. Le projet, déjà avancé, fut ajourné définitivement en 1822 et la construction ne fut jamais achevée. Entre 1822 et 1860 la préfecture loua la rotonde et son jardin à Étienne Dive puis à son fils Hippolyte, qui y pratiquèrent la distillation de matières résineuses. En 1860 la propriété fut divisée : une parcelle vendue à Hippolyte Dive, l'autre au marquis de Cornulier, qui y installa une scierie, des moulins à huile de lin et de colza, un haut-fourneau et une forge. Par ventes et successions, elle passa ensuite à Madame de Mauléon et à Julien Bernos. L'unité du jardin et de la rotonde fut restaurée par Joseph Lapelle-Lateulère, industriel meunier, qui fit construire la villa Mirasol sur le site en 1912. Après plus de deux cents ans, la rotonde a été ouverte au public en décembre 2016 à l'occasion d'une exposition temporaire consacrée à la crèche de Commensacq.

Liens externes