Ruines du donjon en Dordogne

Ruines du donjon

  • 24320 La Tour-Blanche-Cercles
Ruines du donjon
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Ruines du donjon
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle

Patrimoine classé

Donjon (ruines du) : classement par arrêté du 20 novembre 1906

Origine et histoire

Les ruines du donjon de La Tour-Blanche se dressent sur la commune de La Tour-Blanche-Cercles, en Dordogne, région Nouvelle-Aquitaine, et dominent le village à l'est, culminant à 150 mètres. Il subsiste une grande tour carrée en pierre blanche, un pan de courtine et une tour secondaire, tous édifiés sur une motte qui a probablement remplacé un fortin en bois. L'édifice apparaît sous les noms "Castri de Turre" au XIIIe siècle puis "Turris alba" en 1382, et une première construction est jugée probable au XIe siècle. Au Moyen Âge, le terme de donjon désignait la motte et, par extension, la retraite seigneuriale implantée en ce lieu ; la "turris" au cœur du castrum incarnait l'autorité seigneuriale. La famille de La Tour fut puissante aux XIIe et XIIIe siècles ; Adhémar de la Tour, attesté en 1190, devint évêque de Périgueux. De 1248 à 1254, le seigneur de La Tour accompagna Saint Louis. Vers 1350, La Tour-Blanche fut assiégée par les Anglais puis reprise par Du Guesclin en 1356. Vers 1370, le château passa à la famille de Bourdeille et la seigneurie devint une baronnie qui subsista jusqu'à la Révolution ; Pierre de Bourdeilles, abbé de Brantôme, s'y rendit à plusieurs reprises entre 1600 et 1614. En 1738, la seigneurie échut à Thibaut de la Brousse, chevalier, comte et marquis de Verteillac, qui porta le titre de baron de La Tour-Blanche. Les guerres firent subir d'importants dommages : le château fut affecté en 1569 lors des guerres de Religion et de nouveau attaqué pendant le siège de 1652, pendant la Fronde. Confisqué et vendu comme bien national en 1794, il fut menacé de démolition au début du XXe siècle ; classé au titre des monuments historiques le 20 novembre 1906, il fit l'objet de consolidations et de restaurations urgentes par l'architecte Rapine en 1907, puis par Dennery en 1909. L'intérieur de la tour maîtresse a été ravagé par un incendie en 1970 et, dans la nuit du 11 au 12 octobre 2015, un feu a détruit la partie habitée de l'aile sud, causant un décès.

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