Sépulture circulaire dite de Toul-Prieu à Carnac dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Sépulture

Sépulture circulaire dite de Toul-Prieu à Carnac

  • Coët-à-tous
  • 56340 Carnac
Crédit photo : James Miln (1819–1881) Descriptionantiquaire brita - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction du tumulus
XIXe siècle
Fouilles et dégradations
1878
Fouilles archéologiques
1929
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Sépulture circulaire dite de Toul-Pri : classement par arrêté du 11 septembre 1929

Personnages clés

James Miln Archéologue ayant mené des fouilles en 1878 et découvert des artefacts.

Origine et histoire de la Sépulture circulaire

La sépulture circulaire dite de Toul-Pri, ou tumulus de Toul Prieu, est un tumulus préhistorique situé à Carnac, dans le Morbihan. Au XIXe siècle, le site a subi des fouilles clandestines et a servi de carrière pour les habitants du village voisin de Coët-à-Touse. En 1878, James Miln a entrepris des fouilles ; le propriétaire du terrain lui déclara alors avoir déjà détruit un monument similaire près du village de Kergo. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 11 septembre 1929. Le tumulus a la forme d'un cône tronqué d'environ 17 mètres de diamètre et 1,75 mètre de hauteur, et recouvre deux enceintes concentriques. La première enceinte, construite directement sur le rocher, mesure 8,75 mètres de diamètre et se compose de cinq assises de pierres plates s'élevant à environ 0,75 mètre ; la seconde, de 7,25 mètres de diamètre, est faite de grosses pierres brutes dont certaines ont été rougies par le feu. Les fouilles clandestines avaient mis au jour des tessons de poteries et quelques outils en pierre. James Miln a recueilli des fragments de poteries, des outils lithiques tels que grattoirs et éclats en silex, un fragment de hache polie, diverses meules et pilons en granite, des parcelles de bronze et de fer, ainsi qu'une fusaïole en terre cuite. Un vase interprété par Miln comme une urne funéraire contenait des ossements humains incinérés, notamment des fragments de crâne, une mâchoire inférieure, une molaire et des vertèbres.

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