Siège du cercle de l'Union et Turgot à Limoges à Limoges en Haute-Vienne

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Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire du Siège du cercle de l'Union et Turgot

Le Siège du Cercle de l'Union et Turgot est un immeuble situé à Limoges, dans le quartier de l’Abessaille, en Haute-Vienne. Réalisé pour l'usage du Cercle entre 1875 et 1877, son jardin d'hiver est une adjonction datée de 1889-1890. L'architecte n'est pas connu avec certitude ; quelques éléments laissent toutefois présumer l'intervention d'un des frères Tourniol. Le premier étage est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 9 août 2001. Conçu pour combiner l'immeuble-îlot à la manière haussmannienne, de plan triangulaire, et le modèle du palais urbain italien, le bâtiment présente un soubassement entresolé à boutiques. Un noyau central distribue les différents salons du premier étage, qui renferment une grande bibliothèque, une salle de spectacle et plusieurs pièces richement décorées. La décoration intérieure, éclectique, mêle des motifs des styles Louis XV et Louis XVI ; les vitraux de la verrière au premier étage portent des symboles maçonniques et figurent les allégories du peintre et du sculpteur qui se font face. La salle la plus originale est le jardin d'hiver, construit en encorbellement sur une charpente métallique côté cour et éclairé par un dôme de verre et une vaste verrière ornementale. Les boiseries laquées sont rehaussées de frises en barbotine porcelaine limougeaude, alternant masques bachiques, rinceaux d'acanthe, pivoines et putti. L'édifice est par ailleurs éclairé par plusieurs puits de lumière et conserve un hommage aux membres morts pendant la Première Guerre mondiale. Destiné à l'origine à accueillir une banque, il est resté sans affectation avant d'être occupé temporairement par des artistes en résidence et transformé en lieu autogéré avec l'accord du propriétaire, qui veillait ainsi à son entretien. Le bâtiment a servi de décor pour plusieurs tournages, notamment la série Un village français et, en 2019, le premier long métrage de Peter Dourountzis avec Pierre Deladonchamps. Présenté comme fragilisé et en attente d'un repreneur, il a finalement été vendu en 2023 à Clarence Grosdidier.

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