Site archéologique de Roquepertuse à Velaux dans les Bouches-du-Rhône

Patrimoine classé Sites archéologique

Site archéologique de Roquepertuse à Velaux

  • 1000 Chemin de Roquepertuse
  • 13880 Velaux
Site archéologique de Roquepertuse à Velaux
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Crédit photo : Robert Valette - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Les parcelles cadastrales B 128 et 137 (1ère feuille) , contenant une partie de l'oppidum : classement par arrêté du 10 juillet 1967

Origine et histoire du site archéologique

Le site archéologique de Roquepertuse, à Velaux (Bouches‑du‑Rhône), occupe un plateau d'environ un demi‑hectare surplombant la vallée de l'Arc. Du VIIe au IIe siècle avant notre ère, il abritait un important village proto‑celte. Le site est classé monument historique en 1967. Sa renommée provient de découvertes anciennes de sculptures — deux « guerriers‑héros » assis en tailleur, un oiseau de proie, une tête bicéphale attribuée à Hermès — ainsi que de fragments de portiques en pierre, éléments qui ont longtemps fait qualifier Roquepertuse de sanctuaire sallien ou salyen du IIe siècle avant l'ère chrétienne. Les premiers éléments sculptés furent trouvés fortuitement au XIXe siècle ; la première fouille est due au comte Henry de Gérin‑Ricard, puis une campagne menée de 1917 à 1927 mit au jour des structures bientôt associées à un sanctuaire. Cette attribution aux Celto‑ligures et la datation à la veille de la conquête romaine furent longtemps admises. Des analyses récentes ont réinterprété le style des guerriers assis et suggèrent aujourd'hui une origine plus ancienne pour ces statues, remontant au moins au Ve siècle avant l'ère chrétienne. Les fouilles menées entre 1989 et 2002 ont montré que le site, peut‑être d'abord un sanctuaire, était devenu un centre d'habitat important au IIIe siècle. L'agglomération comprenait un oppidum sur le plateau et un habitat en terrasses au sud, le « village de pente » ; elle connut une première destruction violente au IIIe siècle avant d'être définitivement abandonnée au début du IIe siècle. Dans ce contexte, l'emploi ou le réemploi des statues reste incertain, ce qui a conduit les chercheurs à renoncer à caractériser exclusivement Roquepertuse comme un sanctuaire celto‑ligure. Les principales pièces archéologiques découvertes étaient visibles au Musée d'archéologie méditerranéenne de Marseille et ont été transférées en 2023 au Musée d'histoire de Marseille. Le site conserve des vestiges d'aménagements sur le plateau et en terrasses qui témoignent de son organisation et de son évolution.

Liens externes