Square Castan de Besançon dans le Doubs

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain

Square Castan de Besançon

  • 4 Square Castan
  • 25000 Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Square Castan de Besançon
Crédit photo : moi-même / myself - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Antiquité

Patrimoine classé

Restes de monuments romains dans le square public : classement par arrêté du 12 juillet 1886 ; Jardin contenant les vestiges archéologiques classés : inscription par arrêté du 12 avril 1945 ; L’aqueduc dit « d’Arcier » traversant les communes de Vaire, Chalèze, Montfaucon et Besançon et situé : « Le Grand Vernay » à Vaire, parcelles numéros 38 et 70, cadastre n°023 section AB ; « Côte au- dessus de la papeterie » à Vaire, sur la parcelle numéro 72, cadastre n°023 section AB ; « Côte Ravannes » à Vaire, sur les parcelles numéros 148 à 151,cadastre n°023 section A ; « Le Mechary et Mouroin » à Chalèze, sur la parcelle numéro 112, section B ; « Côte de Joux » à Chalèze, sur les parcelle 370, 371 et 375, section B ; « Les Chasels » à Chalèze, sur la parcelle numéro 569, section B ; « Côte d’Arbois » à Chalèze, sur les parcelles numéros 857 et 863, section B ; « Aux Genévriers » à Chalèze, sur la parcelle numéro 873, section B, « Le village » à Chalèze, sur la parcelle numéro 132, section AC ; « Sur le champ Lognon » à Montfaucon, sur la parcelle numéro 876, section A ; 3 impasse de Vauzevin, rue de l’aqueduc, « sous les Vauzevins », 2 chemin des vignes à Montfaucon, sur les parcelles 19, 20, 23 et 53, section AH ; « Chemin de la Malate » à Besançon, sur les parcelles numéros 17 et 18, section KM, 16 section IT, 5, 7 et 8 section IV, 34 et 70 section KL ; « Faubourg Rivotte » à Besançon, sur la parcelle numéro 56, section DK ; tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 22 octobre 2021

Origine et histoire des Vestiges archéologique majeurs

Le square Castan est un ensemble de vestiges archéologiques situé dans le centre historique de Besançon (Doubs), dans le quartier Saint-Jean, rue de la Convention, à proximité de la Porte Noire. Il comprend un vaste ensemble semi-circulaire non identifié, probablement daté du IIe ou du IIIe siècle, appartenant à l'ancienne cité gallo-romaine de Vesontio. Jusqu'à la Révolution, l'emplacement était occupé par l'église Saint-Jean-Baptiste, à côté de laquelle se trouvait le premier baptistère de la ville, fondé au IVe siècle. Selon la tradition, le tribun Onnasius attribua à Lin, évêque de Besançon au IIIe siècle, une maison rue du Chapitre qui fut transformée en baptistère ; les baptêmes par immersion utilisaient les eaux du bassin d'Arcier voisin. Le baptistère Saint-Lin a ensuite servi de capella primitiva (Sainte-Eugène), de maison canoniale puis de demeure privée. L'église Saint-Jean-Baptiste fut désaffectée à partir de 1789 puis détruite entre 1794 et 1797. Lors de fouilles entreprises en 1870 par l'archéologue Auguste Castan, on mit au jour huit colonnes corinthiennes rétablies sur place, les vestiges du bassin de distribution de l'aqueduc d'Arcier — venant d'une localité située à 15 kilomètres — et les restes d'un hémicycle dont le diamètre intérieur est proche de 54 mètres. Les fragments antiques du square sont classés au titre des monuments historiques depuis le 12 juillet 1886, tandis que le jardin contenant les vestiges est inscrit depuis le 12 avril 1945 ; l'arrêté d'inscription du 22 octobre 2021 a étendu les protections à l'aqueduc antique dit d'Arcier. Auguste Castan avait identifié ces vestiges comme ceux d'un théâtre romain, mais les spécialistes actuels estiment que l'hémicycle monumental constituait plutôt un podium supportant la colonnade d'un portique couvert et délimitant une esplanade surélevée dont la fonction exacte demeure inconnue. Dès juin 1870, un jardin archéologique à l'anglaise fut aménagé pour mettre en valeur les vestiges ; le projet, signé de l'architecte Alfred Ducat et du paysagiste Brice Michel, ouvrit au public en 1874 et prit le nom d'Auguste Castan en 1898. Une réhabilitation menée entre 2004 et 2006 a restitué le jardin dans son état du XIXe siècle. Les informations présentées reposent notamment sur le panneau signalétique touristique du square et sur des ressources patrimoniales telles que les bases Mérimée et Carthalia.

Liens externes