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Propriété de la commune
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
…
1700
1800
1900
2000
1220
Création de la carrière
Création de la carrière 1220 (≈ 1220)
L'évêque d'Avignon fixe l'emplacement de la nouvelle carrière et de sa synagogue.
1785-1787
Reconstruction par Franque
Reconstruction par Franque 1785-1787 (≈ 1786)
La synagogue est rebâtie et richement décorée par François Franque.
1845
Incendie destructeur
Incendie destructeur 1845 (≈ 1845)
La synagogue est détruite par un incendie.
1846
Reconstruction par Joffroy
Reconstruction par Joffroy 1846 (≈ 1846)
La synagogue est entièrement reconstruite par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy.
1990
Classement historique
Classement historique 1990 (≈ 1990)
La synagogue est classée au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Synagogue (cad. DK 736) : classement par arrêté du 21 août 1990
Personnages clés
François Franque
Architecte ayant rebâti et décoré la synagogue entre 1785 et 1787.
Joseph-Auguste Joffroy
Architecte ayant reconstruit la synagogue en 1846 après l'incendie.
Origine et histoire de la Synagogue
La synagogue d'Avignon, située en Vaucluse, se trouve au cœur de l'ancienne carrière d'Avignon. Une synagogue plus ancienne existait dans la vieille juiverie, entre la place du Palais des Papes et le Pont Saint-Bénézet. À la fin des années 1220, l'évêque d'Avignon fixa l'emplacement d'une nouvelle carrière et de sa synagogue, emplacement qui correspond toujours au bâtiment sur l'actuelle place Jérusalem. Les Juifs étaient alors contraints d'habiter ce quartier, fermé par trois portes — la porte d'En-haut, la porte d'En-Bas et le portalet de la Calandre. Surnommée parfois « escolo », la synagogue fut rebâtie entre 1785 et 1787 par François Franque et richement décorée. Elle comprenait plusieurs espaces destinés à la vie communautaire, notamment un bain rituel, une boucherie, une boulangerie, une salle d'étude et une salle de mariage. Détruite par un incendie en 1845, elle fut entièrement reconstruite en 1846 par l'architecte Joseph-Auguste Joffroy. Le bâtiment a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 21 août 1990. Sur le plan architectural, la salle de prière actuelle est une rotonde néo-classique, couverte d'une coupole et soutenue par des colonnes blanches, intégrée dans un volume de plan carré. Le mobilier est en noyer. On note l'absence du siège d'Élie, élément qui distinguait les synagogues comtadines.