Système défensif de la commune de Troo dans le Loir-et-Cher

Patrimoine classé Patrimoine défensif Fortification

Système défensif de la commune de Troo

  • 182 Le Château
  • 41800 Troo
Crédit photo : Chatmouettes - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle

Patrimoine classé

Les deux mottes féodales avec leurs basses-cours (cad. AL 139, 140, 142 à 144 ; AK 1) ; la porte Saint-Calais (cad. AL 67) ; la porte Saint-Michel (cad. AL 618, 619) et la tour de la porte Saint-Michel (cad. AL 681) ; les sols et les vestiges de la tour maîtresse dite du Louvre (cad. AL 132, 134 à 138) ; la première enceinte et ses fossés (cad. AL 17 à 20, 53, 54, 57, 58, 60, 63, 66 à 68, 73, 75 à 77, 128 à 132, 134 à 137, 162, 163, 167 à 169, 619, 681, 682) ; les portions conservées de la seconde enceinte (cad. AL 171, 201, 203, 204, 650, 684) : inscription par arrêté du 12 février 2007 - L'enceinte du " château " en partie, ainsi que la grande enceinte, avec leurs fossés et leurs tours, y compris les sols et les vestiges de la résidence dite du " Louvre ", des portes de ville Saint-Calais et Saint-Michel, la motte et une partie de sa basse-cour, le ravelin de terre appelé " la butte Marcadet " (cad. AL 139, 140, 142, 144 : motte féodale avec sa basse-cour ; AK 1 : " butte Marcadet " ; AL 37, 63 : porte Saint-Calais ; AL 618 : porte Saint-Michel ; AL 681 : tour de la porte Saint-Michel ; AL 132, 134 à 138 : sols et vestiges de la résidence dite du " Louvre " ; AL 57, 63, 66, 68, 73, 75 à 77, 128 à 132, 134 à 137, 162, 163, 167 à 169, 681, 682 : petite enceinte et ses fossés ; AL 66, 171, 201, 203, 204, 650, 684 : portions conservées de la grande enceinte) : classement par arrêté du 19 décembre 2008

Origine et histoire des fortifications

La ville haute se compose d'un ensemble seigneurial fortifié complexe associant deux mottes, deux enceintes d'époques et de constitution différentes, et des portes reliées à des chapelles ou à une motte. La première enceinte présente une courtine de moellons de silex appareillée en arêtes de poisson, datée de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle, puis renforcée par des tours semi‑circulaires. Entre 1350 et 1360, une seconde enceinte a été élevée sur les fronts est et sud afin d'englober les nouvelles habitations édifiées à l'est. Trois tours d'enceinte ont été renforcées pour permettre l'installation d'artillerie. Des murs intégrés à une construction du XIXe siècle pourraient laisser supposer la présence d'une résidence aristocratique dans l'emprise de la zone dite du château.

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