Premier temple rectangulaire Avant 1580 (≈ 1580)
Construction d'un premier édifice de culte protestant avant 1580.
1797-1804
Construction du temple octogonal
Construction du temple octogonal 1797-1804 (≈ 1801)
Édification d'un temple octogonal, fermé en 1827 pour malfaçons.
1837-1842
Construction du temple actuel
Construction du temple actuel 1837-1842 (≈ 1840)
Édification du temple actuel par l'architecte Meynadier et les entrepreneurs Martin et Pellet.
5 décembre 1842
Dédicace du temple
Dédicace du temple 5 décembre 1842 (≈ 1842)
Cérémonie de dédicace du temple protestant de Meyrueis.
24 septembre 2008
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 24 septembre 2008 (≈ 2008)
Le temple est inscrit au titre des monuments historiques.
2016
Début des restaurations
Début des restaurations 2016 (≈ 2016)
Engagement d'un programme de restauration pour la couverture et la charpente.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le temple protestant en totalité, ainsi que le sol de l'ancien cimetière avec son mur de clôture (cad. I 95, 96, 667) : inscription par arrêté du 24 septembre 2008
Personnages clés
Meynadier
Architecte responsable de la construction du temple actuel.
Martin et Pellet
Entrepreneurs ayant participé à la construction du temple actuel.
Origine et histoire du Temple protestant
Le temple protestant de Meyrueis, situé en Lozère et rattaché à l’Église protestante unie de France, présente un style néo-classique et un plan octogonal unique en Lozère. Son plan, adapté à une liturgie centrée sur la lecture de la parole divine, met la prédication au cœur de l’édifice : la chaire monumentale en noyer, fixée au mur faisant face à l’entrée, constitue l’axe autour duquel s’organisent les tribunes en hémicycle. L’intérieur, sobre, fait un usage massif du bois ; il s’articule autour d’un espace octogonal surmonté d’une coupole côtelée en lambris, haute de 18 mètres et portée par des piliers en bois. Une galerie à deux niveaux, éclairée par de larges fenêtres en plein cintre, ceint cet espace central. À l’entablement au‑dessus de la chaire est inscrit un verset du Nouveau Testament : « Dieu est esprit. Il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité » (Jean 4, 24). Le temple, couvert d’un toit de lauzes à huit pans et précédé d’un porche, est surmonté d’un petit clocher‑arcade et peut accueillir environ 400 personnes. Il succède à deux précédents lieux de culte : un premier édifice rectangulaire antérieur à 1580, puis un temple octogonal construit entre 1797 et 1804, lequel fut fermé en 1827 pour malfaçons puis détruit en 1837. Le temple actuel a été édifié au même emplacement entre 1837 et 1842 par l’architecte Meynadier et les entrepreneurs Martin et Pellet, en réutilisant certains murs subsistant du temple antérieur, et a été solennellement dédicacé le 5 décembre 1842. Dans le cadre de la loi de séparation des Églises et de l’État, une association cultuelle a été créée et, faute de réclamation de la commune, en est propriétaire. L’édifice, considéré comme un élément important de l’architecture protestante en Occitanie, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 24 septembre 2008. Un programme de restauration visant notamment la réfection de la couverture et de la charpente a été engagé en 2016.