Propriété de la commune ; propriété d'une association cultuelle
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1945
Destruction du temple
Destruction du temple 1945 (≈ 1945)
Le temple du milieu du XIXe siècle est détruit lors des bombardements.
1953-1957
Construction du centre actuel
Construction du centre actuel 1953-1957 (≈ 1955)
Le centre protestant actuel est bâti selon les plans des architectes Marc Hébrard, René Baraton et Jean Bauhain.
1962
Installation de l'orgue
Installation de l'orgue 1962 (≈ 1962)
Un orgue du facteur Schwenkedel est installé dans le temple.
2002
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 2002 (≈ 2002)
Le centre protestant est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Le centre protestant en totalité, comprenant le temple, le parvis, la salle des fêtes, le logement du gardien et le presbytère (cad. AH 450) : inscription par arrêté du 4 septembre 2002
Personnages clés
Marc Hébrard
Architecte ayant participé à la construction du centre actuel.
René Baraton
Architecte ayant participé à la construction du centre actuel.
Jean Bauhain
Architecte ayant participé à la construction du centre actuel.
Origine et histoire du Temple protestant
Le Centre protestant est un ensemble cultuel et paroissial situé à Royan, en Charente-Maritime, rattaché à l'Église protestante unie de France. Il succède à un temple du milieu du XIXe siècle, détruit lors des bombardements du 5 janvier 1945. Après la guerre, un temple provisoire en bois permit la célébration du culte de 1945 à 1956 ; offert par le Conseil œcuménique des Églises, il fut démonté en 1957, remonté à Ronce-les-Bains (La Tremblade), endommagé par les tempêtes de décembre 1999, puis détruit en mai 2007 et remplacé par un parking. Le centre actuel a été bâti entre 1953 et 1957 d'après les plans des architectes Marc Hébrard, René Baraton et Jean Bauhain. Construit dans la rue d'Aunis, l'édifice reflète l'esthétique moderniste du Royan d'après-guerre et associe béton armé, pierre et métal. Le programme réunit un temple, un diaconat, une salle de réunion, une grande salle placée sous le temple et, un peu à l'écart, la maison du pasteur, ainsi qu'un logement de service. Le temple forme une salle trapézoïdale éclairée par de grandes baies asymétriques et est précédé d'un narthex qui donne accès à une vaste tribune. Sa façade principale est dépourvue d'ornementation et la partie gauche accueille depuis 1962 un orgue du facteur Schwenkedel. Les bâtiments s'organisent autour d'un parvis encadré par un portique, au-dessus duquel s'ouvre une trémie ovoïde dans le toit-terrasse. À travers cette ouverture s'élance un campanile effilé en béton, en forme de H et culminant à 18 mètres, surmonté d'une croix. Cet espace intermédiaire à ciel ouvert évoque pour certains fidèles le "culte du désert". Des influences lointaines sont perceptibles, notamment par référence à l'église Saint-François d'Assise de Pampulha, au Brésil. Le centre protestant est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2002. Au nord-est du complexe, un cimetière protestant, relativement épargné pendant la guerre, conserve plusieurs sépultures des XVIIIe et XIXe siècles.