Temple protestant situé au Rousselet en Ardèche

Temple protestant situé au Rousselet

  • 07140 aux Vans
Temple protestant situé au Rousselet
Temple protestant situé au Rousselet
Temple protestant situé au Rousselet
Crédit photo : Édouard Hue (User:EdouardHue) - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association cultuelle

Période

1ère moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Le temple protestant avec sa parcelle A 1551 et son mur de clôture, en totalité : inscription par arrêté du 8 mars 2011

Origine et histoire

Le temple protestant du Rousselet, aux Vans (Ardèche), est un édifice du culte réformé situé rue et place du Temple, au lieu-dit Rousselet. Le protestantisme s'y implanta dès 1563 lorsque le prieur Claude de Beauvoir du Roure et son vicaire Jacques Lahondès se convertirent et propagèrent les idées évangéliques. L'église de Vans fut alors démolie et remplacée par un premier temple. En 1631, après la paix d'Alès, les protestants durent céder ce temple aux catholiques et achetèrent un terrain pour en édifier un nouveau rue Neuve, qui fut détruit après la révocation de l'édit de Nantes. La paroisse disposa d'un pasteur permanent entre 1816 et 1939 ; Jean Pascal assura le ministère jusqu'en 1819, suivi de Théodore Ricour jusqu'en 1820, puis d'Eugène Guérin de Quissac qui resta pasteur jusqu'en 1853 et impulsa la construction du temple actuel. Les devis et plans furent approuvés par le préfet de l'Ardèche le 17 mars 1823, les travaux adjugés le 20 mai 1823 et achevés en 1825 ; l'inauguration eut lieu le 7 mai 1826 en présence de Henry Colomb. Le coût total s'éleva à 13 940 francs ; les paroissiens contribuèrent pour 10 844 francs et l'État prit en charge le complément. En 1873, l'élargissement projeté de la route de Saint-Ambroix donna lieu à une proposition de déplacement du temple approuvée par le conseil municipal mais refusée par le consistoire. Les peintures intérieures furent refaites en 1971-1972, entraînant la disparition des inscriptions bibliques qui ornaient la chaire. Le temple a été inscrit au titre des monuments historiques le 8 mars 2011 et reste en service, avec un culte célébré tous les dimanches. Architectoniquement, l'édifice présente un plan centré, s'ouvrant au nord par un porche doté d'un portique à quatre colonnes ; une petite sacristie est édifiée au sud.

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