Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge dans l'Essonne

Patrimoine classé Patrimoine des loisirs Jardin

Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge

  • Boulevard de la Cascade
  • 91260 Juvisy-sur-Orge
Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge
Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge
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Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge
Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge
Terrasse et grotte de rocaille à Juvisy-sur-Orge
Crédit photo : Marc Pernot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Terrasse et grotte de rocaille : inscription par arrêté du 2 juin 1947

Origine et histoire de la Terrasse et de la grotte de rocaille

L'aménagement du parc, lié au château de Juvisy et à son propriétaire Michel Le Masle (1632-1657), est attribué sans preuve à André Le Nôtre ; François Blondel est signalé pour la construction du mur de soutènement. Le parc reste pour l'essentiel inchangé durant le XVIIIe siècle et les trois premiers quarts du XIXe siècle, hormis un pavillon de chasse et une grotte. Propriétaire du domaine, le châtelain voit apparaître en 1825 un projet du comte de Montessuy visant à implanter sur le cours de l'Orge une usine hydraulique destinée à fabriquer des bijoux métalliques, projet qui n'aboutit pas. Le parc subit un premier morcellement vers 1875, opéré par M. Jaworovski. Vers 1890, Camille Flammarion achète à la comtesse de Montessuy une partie du parc supérieur jouxtant sa propriété, laquelle descend alors jusqu'à la mairie-école, près de l'église Saint-Nicolas. Une voie est créée vers 1884 — la rue de l'église, devenue avenue d'Estienne d'Orves — pour relier l'église à la gare en franchissant l'Orge et le Mort-Rû au travers de terrains à lotir. Le lotissement du parc inférieur, engagé en 1885, crée un nouveau quartier entre le coteau et les voies du chemin de fer, dessinant notamment la rue des Gaulois, la rue de la République, l'avenue de la Terrasse, l'avenue d'Estienne d'Orves et l'avenue Bothorel. En 1905, M. Lehèque, industriel propriétaire d'une marbrerie, organise un nouveau lotissement selon les plans du géomètre Voisin. La partie supérieure du parc est vendue et morcelée en 1911 ; les premières maisons s'élèvent alors sur les marges du lotissement, notamment rue Gounod, et les escaliers latéraux ainsi que les avenues de la Cascade, Claude-Bernard, Thiers, Alexandre-Dumas et Raspail sont aménagés. Le lotissement dit "Parc de Juvisy" est constitué en association syndicale autorisée en décembre 1929 et la majorité des maisons du parc supérieur sont édifiées entre 1929 et 1940. Le bombardement de la gare le 18 avril 1944 détruit un certain nombre d'habitations, particulièrement dans les avenues Raspail, Camille-Flammarion et du Général-de-Gaulle. La reconstruction offre alors à l'urbaniste Paul Ohnenwald et à l'architecte en chef Léo Mendelssohn l'occasion de restaurer le miroir d'eau, une partie du fer-à-cheval et l'allée centrale, et de concevoir des lotissements homogènes selon un urbanisme verdoyant, spacieux et aéré.

Liens externes