Les maisons fortes appartiennent soit à des cadets, à des parents ou à des alliés des grandes familles seigneuriales. La fortification d'une maison, avec l'adjonction de tours, de palissades, de fossés, nécessitait donc l'autorisation spéciale du seigneur local.
Bien que souvent appelée château, elles ne doivent pas être confondue avec les authentiques châteaux, qui sont les résidences du détenteur du droit de ban. Cette définition permet de ranger sous le terme de « maison forte » les résidences seigneuriales réservée à une petite noblesse rurale. À ce titre, elles pourraient être confondues avec les manoirs.
Les propriétaires de ces maisons fortes jouissaient donc de droits économiques délivré par le seigneur en charge du territoire, d'où leur positionnement près des gués, des passages, des ponts, des moulins ou des centres de production artisanale. On imagine donc qu'elles avaient un rôle de collecteur des différents droits de péage lié au ban du seigneur, dont elles dépendaient.
À l'encontre, les manoirs avaient comme revenus les produits de la terre, des cultures et de l'élevage.
Sur le plan défensif, elles devaient pouvoir résister quelques heures à l'assaut d'une petite troupe. Il s'agissait simplement de protéger des voleurs, les sommes accumulées par les droits de péages, dont elles récoltaient les fruits.
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