Tour Balhan de Château-Thierry dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Tour

Tour Balhan de Château-Thierry

  • 16 Rue du Pont
  • 02400 Château-Thierry
Tour Balhan de Château-Thierry
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Tour Balhan de Château-Thierry
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Tour Balhan de Château-Thierry
Tour Balhan de Château-Thierry
Crédit photo : Johann Dréo (User:Nojhan) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1520
Ajout de la cloche
Fin du XVe siècle
Construction initiale
Fin du XVe/début du XVIe siècle
Transformation majeure
XIXe siècle
Disparition des annexes
1926
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Tour Balhan : inscription par arrêté du 2 décembre 1926

Personnages clés

Jehan Balhan Grenetier ayant offert la cloche en 1520, à l’origine du nom de la tour.
Antoine le Bastard de Bourgogne Possiblement à l’origine de la construction de la tour selon certaines sources.
J.-C. Chrétien Architecte responsable de la reconstruction en 1840.

Origine et histoire de la Tour Balhan

La tour Balhan, à Château-Thierry (Aisne), est le seul vestige d’un important édifice urbain médiéval, l’ancien donjon du fort Saint-Jacques, accolé à la muraille de la ville. Elle a été élevée à la fin du XVe siècle (selon d’autres sources en 1479) et transformée à la fin du XVe/début du XVIe siècle lors de l’aménagement de l’Hôtel du Mouton d’Or ; son aspect actuel date principalement de cette campagne. Longtemps utilisée comme beffroi, elle abritait une cloche offerte par Jehan (ou Jean) Balhan, grenetier, datée de 1520 et à l’origine du nom de la tour. La salle haute voûtée sur croisée d’ogives aurait servi de chapelle jusqu’à la fin du XVIIe siècle, et la messe y fut célébrée jusqu’à la Révolution. Reliée au sud à un logis jusqu’en 1940, la tour desservait les étages des bâtiments adjacents par son grand escalier ; les constructions annexes ont disparu au XIXe siècle puis à la suite des destructions de la Première Guerre mondiale. Endommagée pendant la guerre, la tour a été fortement restaurée après le conflit et inscrite au titre des monuments historiques en 1926.

De plan carré et haute d’environ trente mètres, la tour est flanquée de deux échauguettes et surmontée d’un clocheton formant campanile ; sa flèche octogonale et certains éléments de la toiture ont été modifiés au fil des travaux. L’intérieur présente une grande rampe hélicoïdale praticable par les cavaliers, destinée à monter provisions et armes vers les greniers voisins et les remparts, ainsi qu’une cage octogonale contenant un escalier à vis desservant les niveaux. Les pièces desservies, employées comme corps de garde, salle de repos et logements, comprennent notamment deux salles supérieures dont un oratoire ayant conservé son décor sculpté. Le campanile contenait trois cloches ; la plus grosse porte l’inscription mentionnant Jehan Balehan et la date du 15 janvier 1520, ainsi qu’un blason.

Une poutre de charpente conserve une inscription évoquant des interventions successives et des noms d’artisans et d’édiles, faisant état de travaux en 1520 et en 1740, d’une reconstruction en 1840 par J.-C. Chrétien, et l’horloge extérieure a été ajoutée en 1874. Le clocheton qui surmonte la tour n’est pas d’origine et a été modifié lorsque la tour a perdu sa fonction de guet ; l’ensemble du clocheton, horloge et belvédère compris, a été rénové en 1997. La paternité de la construction fait l’objet de traditions divergentes : la tour est attribuée par la tradition à Jean Balhan, qui aurait fait fondre la cloche, tandis que d’autres sources suggèrent qu’Antoine le Bastard de Bourgogne est à l’origine de la tour. La tour Balhan reste un témoignage architectural majeur de l’histoire urbaine de Château-Thierry.

Liens externes