Construction initiale 1316 (≈ 1316)
Date avancée par la DRAC pour l'édification de la tour.
1378
Terrain nu
Terrain nu 1378 (≈ 1378)
Acte signalant que le terrain était nu à cette date.
1er quart XIVe siècle
Datation probable
Datation probable 1er quart XIVe siècle (≈ 1425)
Période probable de construction selon certaines sources.
1ère moitié XVe siècle
Datation alternative
Datation alternative 1ère moitié XVe siècle (≈ 1550)
Période alternative de construction selon d'autres sources.
Début XVIIe siècle
Reconstruction rapide
Reconstruction rapide Début XVIIe siècle (≈ 1704)
La tour, très dégradée, a été rapidement reconstruite après les guerres.
XIXe siècle
Restauration du parement
Restauration du parement XIXe siècle (≈ 1865)
Le parement en pierres de taille de la partie inférieure date de cette période.
1907
Classement historique
Classement historique 1907 (≈ 1907)
L'édifice est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour de l'horloge dite Tour Cardinalis : classement par arrêté du 31 mai 1907
Personnages clés
Hugues de Saint-Cher
Mécène ayant permis la fondation du couvent grâce à un legs.
Raimond III de Medullion
Archevêque d'Embrun ayant soutenu la fondation du couvent.
Origine et histoire de la Tour Cardinalis
La Tour Cardinalis, dite Tour de l'Horloge, s'élève à Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Haute de quarante-deux mètres, elle forme une tour carrée qui servait de clocher au couvent des dominicains ; Raymond Collier la considère comme l'un des plus beaux clochers du département. Sa datation varie selon les sources : la DRAC la situe en 1316, tandis que Luc Thévenon avance une construction postérieure à 1378 en raison d'un acte signalant que le terrain était nu à cette date. Elle est ouverte de baies géminées et couronnée d'une pyramide de tuf, encadrée de quatre pyramidions, et des gargouilles ornent ses angles. Le couvent a été fondé grâce à un legs d'Hugues de Saint-Cher, avec l'appui de Raimond III de Medullion, archevêque d'Embrun ; tous deux étaient dominicains. Après les guerres du début du XVIIe siècle, la tour, alors très dégradée, a été rapidement reconstruite. Le parement en pierres de taille de la partie inférieure date du XIXe siècle. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1907.