Tour de l'horloge de Beaune en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine défensif Tour Tour de l'Horloge

Tour de l'horloge de Beaune

  • Place Monge
  • 21200 Beaune
Tour de lhorloge de Beaune
Tour de lhorloge de Beaune
Tour de lhorloge de Beaune
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Tour de lhorloge de Beaune
Crédit photo : Marie de Bueil / Rémi Mathis - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIVe siècle

Patrimoine classé

Beffroi : classement par arrêté du 27 août 1885

Origine et histoire de la Tour de l'Horloge

Le beffroi, dit tour de l'horloge, de Beaune est une tour construite aux XIIIe et XIVe siècles, située place Monge ; elle appartient à la ville et a été classée monument historique par arrêté du 27 août 1885. En 1395, à la suite d'un différend entre la ville et l'abbaye de Maizières, le duc Philippe le Hardi fit céder aux habitants, pour 200 francs-or, une tour et une maison situées rue du marché au charbon. En novembre 1397, le duc affecta une partie des deniers levés sur le sel à l'installation d'une horloge sur la tour ; la cloche la plus ancienne porte la date de 1407. Une délibération du 8 avril 1575 mentionne un marché avec Jehan de Curtil, couvreur à Beaune, pour recouvrir l'horloge de tuiles plombées, d'ardoises et autres matériaux. En 1681, un procès-verbal décrit la tour comme un édifice à six niveaux dont seul le premier pouvait être habité, les autres ne disposant pas de planchers et recevant les poids de l'horloge jusqu'au deuxième étage ; elle était jugée en mauvais état et devait être surélevée de 12 pieds (3,90 m) pour que l'horloge porte dans toute la ville. À cette époque, la grande lucarne Est comportait un cadran surmonté d'une lune ; à la fin du XVIIIe siècle, Bredeault signale qu'un globe moitié noir, moitié doré marquait les phases lunaires, et deux inscriptions retrouvées dans ce globe en 1800 indiquent qu'il a été réalisé en 1620 puis redoré en 1780. L'autre lucarne portait, au XVIIe siècle, une figure de Mercure en plomb. Une nouvelle horloge fut achetée à Paris en 1860 et le cadran remplacé en 1880. La tour fit l'objet de nombreuses réparations : un devis de juin 1749 établi par les entrepreneurs beaunois Bellevault et Rouge conduisit la municipalité, le 20 décembre 1750, à envisager la démolition ; face à la réprobation générale, le projet fut abandonné et l'édifice consolidé par des tirants conformément au devis de 1749. Un mémoire de réparation fut dressé en 1785 par Pourcher. En 1893, la charpente, la toiture et la plomberie d'art du campanile furent restaurées et les baies murées ou partiellement détruites furent restituées d'après le devis de Selmersheim.
La tour comprend une cave voûtée pourvue d'un puits, un rez-de-chaussée qui abritait une boutique et cinq étages couverts de planchers sur poutres ; la cave est desservie par un escalier droit en pierre, le premier étage par un escalier en vis en pierre et les étages supérieurs par des escaliers droits en bois. Côté rue, les cinq premiers niveaux sont percés de fenêtres à coussièges ; le sixième présente un jour rectangulaire sur chaque face. Au deuxième étage, une cheminée conserve un corbeau et des piédroits anciens. L'ensemble est coiffé d'un toit d'ardoise en pavillon surmonté d'un campanile ajouré en charpente recouvert de plomb ; la flèche, dotée de gargouilles, est ornée d'une couronne ducale au tiers supérieur et d'un épi de faîtage. Depuis 2009, une animation vidéo est projetée le soir sur l'architecture du bâtiment ; elle met en scène des rouages et engrenages d'horloges, des vues de l'intérieur et un chat jouant avec des lumières évoquées comme venant des fenêtres.

Liens externes