Construction initiale Début du XIIIe siècle (≈ 1304)
Édification de la tour comme clocher d'un couvent.
21 janvier 1351
Vente à l'évêque
Vente à l'évêque 21 janvier 1351 (≈ 1351)
La tour est vendue à l'évêque Robert de Mandagout.
1524
Cession aux Trinitaires
Cession aux Trinitaires 1524 (≈ 1524)
La tour est cédée aux Trinitaires en compensation de leur édifice détruit.
1er octobre 1926
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1er octobre 1926 (≈ 1926)
La tour et le mur attenant sont inscrits au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour des Trinitaires et le mur y attenant : inscription par arrêté du 1er octobre 1926
Personnages clés
Rostany de Sabran
Ancien propriétaire ayant vendu la tour en 1351.
Guillaume de Chateauneuf
Ancien propriétaire ayant vendu la tour en 1351.
Robert de Mandagout
Évêque ayant acquis la tour en 1351.
Origine et histoire de la Tour des Trinitaires
La Tour des Trinitaires, ancien clocher d'un couvent daté du début du XIIIe siècle, se dresse rue de la Vieille-Tour dans le 2e arrondissement de Marseille. La ville de Marseille est propriétaire du bâtiment. La tour et le bâtiment attenant auraient été vendus par Rostany de Sabran et Guillaume de Chateauneuf à l'évêque Robert de Mandagout le 21 janvier 1351, puis cédés aux Trinitaires en compensation de leur édifice détruit en 1524. Les Trinitaires se consacraient au rachat des captifs : une fois délivrés contre rançon, ces derniers venaient déposer leurs chaînes dans la chapelle appelée Notre-Dame du Bon Remède. Le nom « Bon Remède » résulte d'une déformation du latin redimere, « racheter », étymologie que l'on retrouve dans le mot « rédemption ». Voltaire considérait les Trinitaires, avec les frères de Saint-Jean-de-Dieu, comme les seuls moines utiles. La tour et le mur attenant sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le 1er octobre 1926.