Tour-donjon de Clansayes dans la Drôme

Patrimoine classé Patrimoine défensif Tour Donjons

Tour-donjon de Clansayes

  • Montée du donjon
  • 26130 Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Tour-donjon de Clansayes
Crédit photo : Marianne Casamance - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1233
Première mention du château
1438
Citation du donjon
1686
Transformation en prison
1770
Abandon du château
1859
Consécration en chapelle
2006
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La tour-donjon et la statue de la Vierge qui la surmonte, en totalité (cad. AA 4) : classement par arrêté du 15 février 2006

Personnages clés

Adhémar de Clansaye Seigneur de Clansayes au début du XIIIe siècle
Victor Dupont Architecte responsable de la transformation en chapelle au XIXe siècle

Origine et histoire de la Tour-donjon

La tour-donjon de Clansayes, unique vestige d'un ancien château, se dresse sur un promontoire défensif à la pointe de la commune de Clansayes (Drôme, région Rhône-Alpes). La première mention du château remonte à 1233 ; le donjon est cité en 1438. Au début du XIIIe siècle, la seigneurie appartenait à Adhémar de Clansaye, dite baronnie de Lombers, puis, à partir du XVe siècle, elle est rattachée à la baronnie de Grignan qui la conserve jusqu'à la Révolution. Le donjon sert notamment de prison à partir de 1686, puis le château est abandonné dans les années 1770. Au milieu du XIXe siècle, la tour est transformée en chapelle mariale et consacrée en 1859 ; une statue de la Vierge, œuvre de deux moines de l'abbaye d'Aiguebelle, est installée à son sommet. La tour est classée au titre des monuments historiques le 15 février 2006.

Construite en matériaux locaux et isolée par un fossé dans le réduit défensif, la tour mesure quinze mètres de hauteur et présente un plan carré. Ses mâchicoulis, d'un agencement exceptionnel, reposent sur des arcs porteurs qui s'appuient aux quatre angles par des pendentifs plats et sur quatre contreforts au milieu de chaque face, conférant au chemin de ronde un plan octogonal. Le système défensif comprend des meurtrières et des trous de visée utilisables par des arbalètes. Des ouvertures multiples d'entrée et de sortie permettent de tirer par une même issue depuis plusieurs postes ou d'utiliser plusieurs issues à partir d'une seule position. Des conduits phoniques percés dans chaque angle facilitaient la communication entre l'intérieur et l'extérieur.

La tour comprend le rez-de-chaussée et quatre étages ; une terrasse dallée, portée par une voûte en berceau, la couvrait. Les étages étaient planchéiés et la circulation verticale assurée par des échelles, à l'exception de l'accès à la terrasse. Une baie géminée en plein cintre éclaire le premier étage. La transformation en chapelle a entraîné le percement d'une nouvelle porte et la condamnation du système défensif.

Liens externes