Mention dans un testament 573 (≈ 573)
Le site est mentionné dans le testament de Saint-Yrieix comme castrum.
Moyen Âge
Construction de la tour
Construction de la tour Moyen Âge (≈ 1125)
Les sires d'Yssandon font édifier un château dont la tour est un élément fortifié.
XVe siècle
Démantèlement du château
Démantèlement du château XVe siècle (≈ 1550)
Le château est démantelé pendant la guerre de Cent Ans, ne laissant que la tour.
18 juin 1963
Classement historique
Classement historique 18 juin 1963 (≈ 1963)
Les vestiges de la tour sont classés au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour du Puy d'Yssandon (ruines) (cad. AB 91) : classement par arrêté du 18 juin 1963
Personnages clés
Pépin le Bref
S'empare du site lors de la lutte contre Waïffre, duc d'Aquitaine.
Waïffre
Duc d'Aquitaine en lutte contre Pépin le Bref.
Saint-Yrieix
Mentionne le site dans son testament en 573.
Origine et histoire de la Tour du puy
La tour du Puy d'Yssandon est le vestige d'une tour de signaux ou de guet, située au sommet du puy d'Yssandon, au Vieux Bourg d'Yssandon, dans la commune d'Yssandon en Corrèze, région Nouvelle-Aquitaine. Elle date du Moyen Âge et constitue l'unique reste d'un château qui commandait la région. Le site a été occupé dès l'époque gallo-romaine ; le puy semble avoir été un oppidum gaulois puis peut-être un camp romain, et il est mentionné dès 573 dans le testament de Saint-Yrieix comme castrum. Pépin le Bref s'en empare au cours de la lutte contre Waïffre, duc d'Aquitaine. Au Moyen Âge, les sires d'Yssandon, vassaux du comte de Limoges, font édifier un château dont la tour est l'un des éléments fortifiés. Par la suite, la tour appartient au seigneur du Luc. Le château est démantelé pendant la guerre de Cent Ans et, depuis le XVe siècle, il ne subsiste que la tour. Construite sur le rocher, elle est élevée en maçonnerie de granit suivant un appareillage régulier et présente un plan rectangulaire. Sa base est intacte mais le mur nord a été en grande partie détruit ; au sommet subsiste un vestige où l'on devine encore un corbeau. On observe des ouvertures du côté est et, côté nord, un escalier vu par en dessous. Les vestiges de la tour sont classés au titre des monuments historiques le 18 juin 1963.
