Tour du Sénéchal ou d'Armagnac dans le Gers

Tour du Sénéchal ou d'Armagnac

  • 32000 Auch
Tour du Sénéchal ou dArmagnac
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Tour du Sénéchal ou dArmagnac
Crédit photo : Florent Pécassou - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

La tour : classement par arrêté du 17 août 1945

Origine et histoire

La Tour du Sénéchal, dite Tour d'Armagnac, se dresse au sud‑est de la cathédrale Sainte‑Marie, sur la place Salinis à Auch. Rattachée à l'ensemble cathédral, elle communique avec la sacristie, par laquelle on accède au rez‑de‑chaussée situé au niveau de la place. Selon les sources, sa construction est attribuée au XIVe ou au XVe siècle et elle a d'abord été conçue pour servir de prison. Sous l'Ancien Régime, une partie de la tour a été réaffectée en salle d'archives, puis elle a de nouveau accueilli des détenus pendant la période révolutionnaire dite de la Terreur et après le coup d'État du 2 décembre 1851. La tour a été inscrite sur la liste des monuments historiques le 17 août 1945. Rénovée vers la fin de l'année 2013 pour accueillir le musée du trésor de la cathédrale, elle est aujourd'hui privée et fermée aux visites intérieures, mais sa découverte extérieure reste libre et gratuite.

Le bâtiment comporte sept étages sur environ 40 mètres de hauteur, avec des murs d'une épaisseur d'environ deux mètres. En sous‑sol se trouvent trois cellules ; le rez‑de‑chaussée comprend deux cellules munies de portes. L'accès au premier étage se fait depuis la salle capitulaire, située au‑dessus de la sacristie ; ce niveau contient une cellule et un vestibule voûtés en berceau. Le deuxième étage, accessible par la salle située au‑dessus de la salle capitulaire, présente une pièce voûtée en berceau plein cintre avec deux portes, dont l'une en fer. L'accès au troisième étage se fait depuis les combles, puis un escalier en pierre en spirale dessert les trois niveaux supérieurs, semblables entre eux. Chaque étage comprend une petite cellule de 4 à 5 m² ; la plus haute ouvre sur les quatre points cardinaux et offre une vue d'ensemble sur la ville d'Auch et la cathédrale. Bien que l'intérieur soit fermé au public, des images panoramiques des cellules sont disponibles.

Les collections présentées dans la tour rassemblent des peintures, des sculptures et des objets liturgiques. Parmi les peintures figurent des portraits — Claude‑Marc‑Antoine d'Apchon, le chanoine Jacques Choart, Léonard de Trappes, Jean‑François de Montillet de Grenaud, François‑Augustin Delamare (par Anatole Dauvergne), Dominique de Vic (1588‑1661), Henri de La Mothe‑Houdancourt — ainsi que des œuvres religieuses comme Saint Alexis par Jean‑Baptiste Smets (1733) et une copie de Jésus guérissant les malades d'après Jean Jouvenet. Les sculptures comprennent notamment des statues reliquaires de saint Roch (XVIIe et XVIIIe siècles), des statuettes commémorant le passage d'Henri II d'Albret, des figures de Marguerite de Valois‑Angoulême, sainte Quitterie, saint Justin, saint Pierre (par Édouard Zeppenfeld), un buste reliquaire de Christine de Tyr, ainsi que plusieurs Vierges et Pietà provenant de paroisses environnantes. Les objets liturgiques présentent un peigne de Saint‑Orens, des ostensoirs (dont un par Jean‑Alexandre Chertier et un par Pierre Froget), une chasuble blanche du XIXe siècle ornée de fleurs de lys, une croix de chapitre et le chapelet de Léonard de Trappes.

Liens externes