Première attestation 1080 (≈ 1080)
L'église Saint-Firmin est mentionnée dans le cartulaire de l'abbaye de la Trinité de Vendôme.
1533
Début construction clocher
Début construction clocher 1533 (≈ 1533)
Jean d'Orléans-Longueville commence l'édification du clocher-porche après son accession au cardinalat.
1547
Achèvement du clocher
Achèvement du clocher 1547 (≈ 1547)
Les cloches sont descendues et remontées, marquant l'achèvement du clocher-porche.
1567 ou 1568
Incendie de l'église
Incendie de l'église 1567 ou 1568 (≈ 1568)
L'église est incendiée par les protestants.
1577
Reconstruction de l'église
Reconstruction de l'église 1577 (≈ 1577)
Jean Duperrat commence la reconstruction de l'église et l'édification d'un bas-côté au nord.
1793
Destruction de l'église
Destruction de l'église 1793 (≈ 1793)
L'église Saint-Firmin est détruite, à l'exception de la tour-porche occidentale.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tour Saint-Firmin (cad. F4 885) : classement par arrêté du 10 septembre 1913
Personnages clés
Jean d'Orléans-Longueville
Cardinal qui a édifié le clocher-porche.
Jean Duperrat
Maître maçon balgentien qui a reconstruit l'église et édifié un bas-côté au nord.
Origine et histoire de la Tour Saint-Firmin
La Tour Saint-Firmin est un bâtiment isolé qui faisait partie d'une église aujourd'hui démolie. Le rez-de-chaussée, ancien porche, conserve la porte d'entrée de l'église dont la sculpture relève de la Renaissance, tandis que certaines formes et moulurations renvoient encore au XVe siècle. Au-dessus du beffroi, la partie supérieure présente une voûte à pans octogonale établie sur des pendentifs assurant la transition du carré à l'octogone. La couverture est surmontée d'un petit campanile. L'église Saint-Firmin était à l'origine la seule église paroissiale de Beaugency et est attestée le 2 février 1080 dans le cartulaire de l'abbaye de la Trinité de Vendôme. Vendue comme bien national, elle fut détruite en 1793, à l'exception de la tour-porche occidentale. De la période romane ne subsiste qu'un vestige de baie près de l'angle sud-ouest du bras sud de l'ancien transept, visible sur le mur du presbytère actuel de l'église Notre-Dame. On conserve aussi, dans le grenier de ce presbytère, la partie inférieure occidentale de la fenêtre à remplage de sa façade sud. Une crypte dédiée à Sainte Avoye était disposée sous le chœur et s'ouvrait par une fenêtre dans la contrescarpe du fossé ouest du château avant son comblement. Le clocher-porche fut édifié par Jean d'Orléans-Longueville; ses armes et le chapeau de cardinal figurent sur la clé de la voûte du rez-de-chaussée. Il fut donc commencé vers 1533, date de son accession au cardinalat, et achevé avant 1547, date à laquelle on rapporte que les cloches furent descendues et remontées. L'église fut incendiée par les protestants en 1567 ou 1568 et reconstruite à partir de 1577 par Jean Duperrat, maître maçon balgentien. Ce dernier édifia un bas-côté au nord et réalisa vraisemblablement la façade ouest correspondante, dont la description nous a été laissée par Jacques-Nicolas Pellieux vers 1800. Il subsiste quelques vestiges de cette période au revers de la façade orientale du clocher-porche.