Tours de Merle à Saint-Geniez-ô-Merle en Corrèze

Patrimoine classé Patrimoine défensif Tour

Tours de Merle à Saint-Geniez-ô-Merle

  • Merle
  • 19220 Saint-Geniez-ô-Merle
Tours de Merle à Saint-Geniez-ô-Merle
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Tours de Merle à Saint-Geniez-ô-Merle
Crédit photo : Stéfan Le Dû - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle

Patrimoine classé

Château de Merle (restes) : classement par arrêté du 30 juillet 1927

Origine et histoire des Tours de Merle

Les restes du château de Merle correspondent à un castrum, ensemble de maisons fortes et place fortifiée qui servait de châtellenie et de refuge pour les habitants en temps de guerre. Le site, fortifié en grande partie naturellement, s’élève sur un éperon rocheux escarpé dans un méandre de la Maronne, sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle, en Xaintrie (Corrèze), et comprend un parc visitable d’environ dix hectares. L’origine du nom Merle renvoie, selon les interprétations, soit à l’oiseau, soit au merlon, la partie pleine d’un parapet entre deux créneaux. L’éperon mesure environ 30 mètres de hauteur, 40 mètres de largeur et 200 mètres de longueur, offrant une position dominante aux seigneurs qui y ont bâti des tours, des hostels et des murailles. La première mention écrite du site date de 1219, une famille éponyme étant attestée dès la fin du XIe siècle, et le castrum perdure jusqu’au XVIe siècle. Situé à la frontière du duché d’Aquitaine, du comté d’Auvergne et du comté de Toulouse, ainsi qu’entre deux diocèses, le site joua un rôle de péage et de contrôle territorial. Sept familles de seigneurs — Merle, Veyrac, Pesteils, Carbonnières, Noailles, Saint-Bauzile et d’Alboy — se partagèrent la seigneurie, ce qui entraîna l’édification de plusieurs tours de plan carré pour que chaque famille conserve une résidence défensive sans se disperser. Du XIIe au XVe siècle, la communauté se développa : en 1350 le castrum abritait plus d’une centaine d’occupants, nobles et paysans, autour d’un village d’environ trente chaumières, avec toutes les catégories sociales représentées — artisans, bûcherons, prêtres, hommes de loi. Au XIVe siècle, Merle comprenait sept maisons fortes, deux chapelles dont l’une dédiée à saint Léger, et un village possédés en indivision par plusieurs familles seigneuriales. Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais assiégèrent et occupèrent brièvement le castrum en 1371 avant de restituer une tour et un château, et la fin de la guerre favorisa une période de prospérité au XVe siècle. Les guerres de Religion apportèrent des destructions : les protestants s’emparèrent du site et y installèrent une garnison en 1574, dont ils furent chassés deux ans plus tard par les coseigneurs. Progressivement délaissé par ces derniers, qui trouvèrent des résidences plus commodes, le site perdit sa population villageoise à la fin du XVIIe siècle, même si des habitants occupèrent encore le village au pied du rocher jusqu’au début du XXe siècle. La famille de Merle semble avoir constitué le noyau aristocratique initial ; par partages elle forma plusieurs branches et, par mariages, d’autres lignages entrèrent dans la coseigneurie, dont les Pesteils, Veyrac, Saint-Bauzille et les Rochedragon, la famille de Merle se soumettant progressivement à celle de Carbonnières. La famille de Pesteil, vraisemblablement originaire du Cantal, s’implanta à Merle au début du XIIIe siècle par le mariage d’Aymeric de Pesteil avec Hélis de Merle ; elle rendit hommage aux Carbonnières en 1270 et de nouveau en 1347. Aujourd’hui ne subsistent que des vestiges du castrum, principalement des tours, des murailles et quelques bâtiments datant du XIVe siècle ou d’époques antérieures : on y reconnaît notamment les piles ruinées de la maison de la garde du pont, l’emplacement du pont-levis de Veilhan, la tour de Noailles, les tours de Pesteils, les maisons attribuées à Fulcon, Pierre et Hugues de Merle, la maison de Cofolenc, les emplacements de la maison dite de Veilhan et de la seconde chapelle, ainsi que des vestiges attribués aux commandes et aux forts de Saint-Léger, Saint-Basile et Carbonnière. Le site fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1927. Les tours de Merle ont également inspiré des auteurs : elles servent de cadre au roman historique de Louis-Olivier Vitté Guinotte et le chevalier et apparaissent dans le tome 3 de la série de fantasy de Jean-Luc Marcastel, Le Maître des Tours de Merle.

Liens externes