Décision municipale 1898 (≈ 1898)
Le conseil municipal décide de déplacer le tribunal de l'hôtel de ville.
1899
Plan initial
Plan initial 1899 (≈ 1899)
Jean-Jacques Stamm réalise un plan de situation pour le nouveau tribunal.
1900
Construction du tribunal
Construction du tribunal 1900 (≈ 1900)
Édification du tribunal d'instance en style néo-gothique.
1901
Plans de l'architecte
Plans de l'architecte 1901 (≈ 1901)
Peter Langen établit les plans définitifs du tribunal.
1904
Construction de la prison
Construction de la prison 1904 (≈ 1904)
Une prison est construite à côté du tribunal dans le même style.
1992
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1992 (≈ 1992)
Le tribunal est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Extérieurs ; grille de clôture sur rue (cad. 5 33) : inscription par arrêté du 2 juillet 1992
Personnages clés
Peter Langen
Architecte ayant conçu les plans du tribunal d'instance.
Jean-Jacques Stamm
Architecte communal ayant réalisé un plan de situation en 1899.
Origine et histoire du Tribunal d'instance de Sélestat
Le tribunal d'instance de Sélestat, situé au 17 rue de la Première-Armée, est un édifice néo-gothique en grès jaune et en grès rose daté de 1900. Sa construction fait suite à la décision du conseil municipal de 1898 de déplacer le tribunal alors installé à l'hôtel de ville. L'attribution de l'édifice revient à l'architecte Peter Langen, auteur de deux plans datés de 1901 ; un plan de situation signé par l'architecte communal Jean-Jacques Stamm en 1899 existe toutefois, sans qu'il soit certain qu'il ait réalisé l'ensemble du projet. Le décor sculpté comprend une chouette, deux lions ailés et un glaive associé à une balance, symboles de la sagesse et de la justice. Une prison, élevée en 1904 à côté du tribunal dans le même style et probablement par le même architecte, sert aujourd'hui d'habitation privée tout en conservant l'essentiel de ses dispositions intérieures, notamment des portes en chêne avec judas condamnés. La salle d'audience a gardé son mobilier d'origine. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1992.