Développement des tuileries XVIIIe siècle (≈ 1850)
Installation de nombreuses tuileries le long de la levée de la Loire.
1916
Réquisition des séchoirs
Réquisition des séchoirs 1916 (≈ 1916)
Les séchoirs sont réquisitionnés pour abriter des blessés.
Fin du XIXe siècle
Activité prolongée
Activité prolongée Fin du XIXe siècle (≈ 1995)
La tuilerie du Vieux-Bourg poursuit son activité.
2012
Restauration complète
Restauration complète 2012 (≈ 2012)
La Ville restaure intégralement le four de la tuilerie.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Four pyramidal (cad. AE 44) : inscription par arrêté du 3 mars 1998
Origine et histoire de la Tuilerie du Vieux-Bourg
Le four de la tuilerie du Vieux-Bourg est le dernier vestige des nombreuses tuileries qui, depuis le XVIIIe siècle, se trouvaient le long de la levée de la Loire à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Sa date de mise en service et son origine demeurent inconnues. À la fin du siècle dernier, on dénombrait au moins deux douzaines de ces établissements à Saint-Pryvé, attirés par la qualité de l'argile, propice à la fabrication de briques. Située en contrebas de la levée, côté bourg, la tuilerie du Vieux-Bourg fut la seule à poursuivre son activité au début du siècle, jusqu'à environ 1916, lorsque ses séchoirs furent réquisitionnés pour abriter des blessés. Les sept halles de séchage ont été démolies et l'atelier de préparation de l'argile menace de s'écrouler. Le four, très lézardé, a toutefois conservé sa cheminée pyramidale à cinq ressauts rentrants successifs. Propriété privée lors de son inscription au titre des Monuments historiques, il a depuis été racheté par la Ville, qui l’a intégralement restauré en 2012.