Tumulus du Tertre à Soings-en-Sologne dans le Loir-et-Cher
Patrimoine classéPatrimoine CeltiqueTumulus
Tumulus du Tertre à Soings-en-Sologne
Le Tertre
41230 Soings-en-Sologne
Frise chronologique
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1840
Classement historique
Classement historique 1840 (≈ 1840)
Le tumulus est classé aux monuments historiques.
1870
Assèchement du lac
Assèchement du lac 1870 (≈ 1870)
Le lac de Soing est resté à sec pendant environ quarante ans.
1934
Classement supplémentaire
Classement supplémentaire 1934 (≈ 1934)
Un autre tumulus de Soings-en-Sologne est classé.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Tumulus : classement par liste de 1840
Personnages clés
Raymond Lantier
Auteur ayant étudié et documenté le lac de Soings.
H. Ageorges
Source citée par Raymond Lantier pour les observations sur le lac.
Origine et histoire du Tumulus du Tertre
Le tumulus du Tertre se situe près du lac de Soing, dans la commune de Soings-en-Sologne, en Loir-et-Cher. Il est classé aux monuments historiques sur la première liste de 1840. Le lac de Soing, unique lac naturel du département, est endoréique : aucun cours d’eau n’en sort et son mode d’alimentation reste incertain. Les recherches menées au cours du dernier siècle n’ont pas établi de corrélation entre les précipitations et les variations de son niveau. Le lac se remplit et se vide apparemment sans cause connue et peut rester asséché pendant plusieurs années ; vers 1870 il est resté à sec pendant une quarantaine d’années et a alors été cultivé. Raymond Lantier, reprenant H. Ageorges, a noté que « le lac de Soings a la particularité de se vider au bout de quarante ans pour se remplir quarante ans plus tard ». Le secteur autour du lac a probablement été un lieu de culte, ce qui est cohérent avec la présence d’un cimetière très riche à proximité et d’une voie romaine. Les tombes s’empilent sur plus de 2,75 m de profondeur. Dans les sépultures les plus anciennes, sur des amas de cendres encore incandescentes et dans des enclos de pierres brutes, ont été déposés directement mobiliers et offrandes : marmites gallo-belges, gobelets en terre rosée décorés à la molette et vases balustres à engobe blanc rehaussés de bandes ou de filets rouges. Ces céramiques présentent des similitudes avec des pièces recueillies au Beuvray et sur le plateau de Gergovie. Des notices et analyses du tumulus sont consultables sur des sites spécialisés comme Mégalithes du Monde, ainsi que dans des publications traitant du classement du tumulus de Soings-en-Sologne sur la liste de 1840 ; des informations complémentaires figurent également sur les portails des monuments historiques et du Loir-et-Cher. D’autres tumuli de la région, tels que le tumulus des Montanjons et le tumulus de Soings-en-Sologne (classé en 1934), figurent parmi les objets d’étude et de protection du patrimoine local.