Fondation de la tuilerie 1873 (≈ 1873)
Création de l'usine par Laurence Oustau et ses associés.
1881
Ajout d'un second four
Ajout d'un second four 1881 (≈ 1881)
Installation d'un second four Hoffmann.
1970
Fermeture de l'usine
Fermeture de l'usine 1970 (≈ 1970)
Arrêt définitif de la production.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Ensemble numéro 1 : façade à décor du bâtiment appelé usine blanche (cad. AL 372) ; Ensemble numéro 2 : totalité des bâtiments appelés usine rouge, bâtiments de dépendances, cheminées d'évacuation, fours, guérite d'entrée, chambres à explosifs, esplanade de service, murs de clôture (cad. AL 373) : inscription par arrêté du 1er septembre 1994, modifié par arrêté du 27 décembre 1994
Personnages clés
Laurence Oustau
Industriel fondateur de la tuilerie-briqueterie.
L. Danos
Associé de Laurence Oustau.
A. Latapie
Associé de Laurence Oustau.
Origine et histoire de l'Usine blanche et de l'usine rouge
En 1873, l'industriel Laurence Oustau, associé à L. Danos et A. Latapie, fonde une tuilerie-briqueterie industrielle et installe un premier four Hoffmann, suivi d’un second en 1881 ; ces fours sont toujours en place. L’activité principale se déroule dans l’« usine Rouge », richement décorée de briques vernissées polychromes. Sur le même site se développent une section de fabrication de tuyaux en grès cérame, dotée d’une batterie de fours elle aussi conservée, et l’« usine blanche » consacrée à la production de pavés en grès cérame ; une faïencerie et une poterie s’y ajoutent également. Après la Seconde Guerre mondiale, l’établissement ne fabrique plus que des briques et des tuiles jusqu’à sa fermeture en 1970. Aujourd’hui désaffecté et en voie de reconversion, cet ensemble industriel abondamment décoré conserve un patrimoine technique remarquable de huit fours de cuisson. À proximité se trouvent les écuries et la maison patronale, transformée en centre culturel.