Usine de biscuits Pernot à Dijon en Côte-d'or

Usine de biscuits Pernot

  • 21000 Dijon
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
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Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Usine de biscuits Pernot
Crédit photo : François de Dijon - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1869
Fondation de l'usine
1903
Extension du site
1919
Apogée de l'entreprise
1974
Fermeture du site
1983
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du bâtiment administratif, du bâtiment des ventes et expéditions (y compris la tour et la marquise) , du bâtiment du gardien ; grille de clôture (cad. HK 192) : inscription par arrêté du 25 février 1983

Personnages clés

Auguste Pernot Fondateur de l'usine de biscuits Pernot en 1869.
Lucien Richard Frère ayant développé l'entreprise avec Georges Richard.
Georges Richard Frère ayant développé l'entreprise avec Lucien Richard.

Origine et histoire

L'usine des biscuits Pernot est une ancienne biscuiterie dijonnaise, fondée en 1869 rue Devosge par Auguste Pernot et ultérieurement développée par les frères Lucien et Georges Richard, qui en firent une affaire d'importance internationale. L'activité s'est étendue sur deux sites contigus, d'abord rues Devosge, Courtépée, Sambin et Gagnereaux, puis, à partir de 1903, rues de Jouvence, de la Houblonnière, des Buttes et Jean-Jean Cornu. En 1919, ces implantations plaçaient Dijon au troisième rang national pour la biscuiterie industrielle. Après un rayonnement important, l'entreprise a décliné après la Seconde Guerre mondiale et a été vendue en 1963 à la société Olibet, laquelle a cessé la production sur le site de Jouvence en 1974. Les bâtiments du site de Jouvence ont été démolis en 1976 ; ceux du site Courtépée, dits usines centrales, ont été détruits en 1982 à l'exception des bâtiments administratifs et des ventes et expéditions, construits à la fin du XIXe siècle (édifiés à vingt ans d'intervalle et articulés en équerre). On note également la conservation de la maison du concierge. Depuis les années 1980, des immeubles d'habitation occupent les terrains libérés et certains objets de l'usine ont été récupérés et exposés au musée de la Vie bourguignonne. Les façades et les toitures du bâtiment administratif rue Courtépée, celles du bâtiment des ventes et expéditions — y compris la tour et la marquise — ainsi que le bâtiment du gardien et la grille de clôture ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 25 février 1983. Les éléments subsistants rue Courtépée se disposent en trois édifices autour d'une cour. Le bâtiment des ventes, daté de 1899, présente des bandeaux de brique polychrome alternant avec la pierre, des poutrelles métalliques à motifs floraux et une vaste marquise en métal et en verre. La baie centrale porte l'inscription "Villa Pernot" et le fronton de toiture comporte un oculus qui accueillait autrefois un cadran d'horloge. À ce bâtiment est accolée une tour carrée d'inspiration mauresque, construite en pierre et en brique et percée de baies à arc outrepassé.

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