Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax dans l'Ain

Patrimoine classé Patrimoine industriel Usine

Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax

  • Rue Anatole-France
  • 01100 Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
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Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
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Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Usine électrique la Grande Vapeur à Oyonnax
Crédit photo : Jinemon - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

1er quart XXe siècle

Patrimoine classé

Extérieurs (cad. AC 255) : classement par arrêté du 24 octobre 1988 - Intérieurs (cad. AC 255) : inscription par arrêté du 24 octobre 1988

Origine et histoire de l'Usine électrique

L'Usine électrique la Grande Vapeur, construite en 1905 sur le site d'une première usine à vapeur de 1865, abrite aujourd'hui le musée du Peigne à Oyonnax (Ain). Conçue par l'architecte Auguste Chanard comme un établissement « modèle », elle présente une structure en béton armé banché en forme de V ouvert, organisée sur deux niveaux autour d'une tour centrale. Chaque aile comprend une soixantaine de petites cabines louées aux canneleurs et ponceurs travaillant le celluloïd, toutes reliées par courroies à un moteur unique. L'énergie était fournie par une centrale hydroélectrique ouverte à Saint-Mortier en 1901 ; l'établissement a été repris par EDF en 1945 puis acquis par la ville d'Oyonnax en 1967. Les toitures-terrasses en béton armé servaient de réservoirs d'eau reliés à chaque cabine par des tuyaux munis de diffuseurs, et deux bassins en couronne équipés de lavabos, placés au croisement des couloirs, permettaient le lavage des peignes. Le béton est utilisé également pour les poutres, colonnes, encadrements de fenêtres et l'escalier, et la tour illustre les possibilités offertes par les planchers en béton armé. L'usine a fonctionné ainsi pendant environ un demi-siècle, avant l'apparition de la presse à injecter. Les façades extérieures ont été classées et les intérieurs inscrits au titre des monuments historiques en 1988.

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