Usine élévatoire portuaire à Saint-Nazaire en Loire-Atlantique

Usine élévatoire portuaire

  • 44600 Saint-Nazaire
Usine élévatoire portuaire
Usine élévatoire portuaire
Usine élévatoire portuaire
Crédit photo : Duch - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

L’usine élévatoire portuaire, en totalité, avec sa machinerie, y compris la cheminée liée à l’ancienne chaufferie, telles que délimitées par un trait rouge et un plein/aplat sur le plan annexé à l’arrêté et figurant au cadastre de la commune section CI sur la parcelle n°37 : inscription par arrêté du 23 décembre 2020

Origine et histoire

L'usine élévatoire, ancien établissement de pompage des eaux, appartient au Grand Port Maritime de Nantes‑Saint‑Nazaire et se situe dans la zone industrialo‑portuaire de Saint‑Nazaire, dans le quartier du Petit‑Maroc. Inscrite au titre des monuments historiques en 2020, elle est entrée en service en 1911 après deux ans de travaux, dans le prolongement du creusement de l'entrée sud du port destiné à accueillir des navires à fort tirant d'eau. L'usine assurait la régulation des niveaux des bassins entre 5 et 6 m et employait une soixantaine de personnes. Modernisée entre 1947 et 1950, elle a vu ses pompes à vapeur remplacées par une pompe électrique de 450 ch et par deux pompes à moteur diesel, puis a fait l'objet d'améliorations en 1958 et 1974. Partiellement désaffectée en 1989, elle a définitivement cessé de fonctionner en août 1993 et été remplacée par une station de pompage souterraine. Les locaux accueillent actuellement les services de dragage du Grand Port Maritime. La Région Pays de la Loire, la ville de Saint‑Nazaire et le propriétaire avaient envisagé de réhabiliter le bâtiment pour y créer un centre d'interprétation et de valorisation de l'estuaire de la Loire, visant à présenter les paysages, l'environnement, l'activité économique et la vie sociale de l'estuaire ; ce projet a été abandonné après le changement de majorité au conseil régional en 2015. Le propriétaire a lancé en 2018 un appel à manifestation d'intérêt et le projet retenu prévoit la transformation de l'usine en hôtel de luxe (4 étoiles) avec un bar‑brasserie. En avril 2019 les gérants nantais des Brassés et du Sōzō Hôtel ont été sélectionnés ; une brasserie doit ouvrir et un boutique‑hôtel d'une quarantaine de chambres, attenant au bâtiment d'origine, sera construit sur six étages selon les plans de l'architecte Philippe Barré.

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