Vestiges archéologiques de Famars dans le Nord

Patrimoine classé Sites archéologique Vestiges archéologiques

Vestiges archéologiques de Famars

  • 150 Rue Roger-Salengro
  • 59300 Famars
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
100
200
300
400
500
1700
1800
1900
2000
Ier siècle
Fondation du vicus
IIe siècle
Expansion urbaine
IVe siècle
Fortification et déclin
XVIIe siècle
Découvertes archéologiques
1823-1825
Fouilles d'Aubert Parent
2012
Nouvelle campagne de fouilles
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les ruines romaines : classement par liste de 1840 - Les vestiges mis au jour à l'occasion du diagnostic prescrit par arrêté préfectoral n° 04/241 du 31 août 2004, contenus dans un terrain sis 150, rue Roger-Salengro (cad. AI 560) : inscription par arrêté du 2 octobre 2007

Personnages clés

Aubert Parent Archéologue ayant mené des fouilles majeures au XIXe siècle.

Origine et histoire des Vestiges archéologiques

Le site archéologique de Famars, identifié à la Fanum Martis, correspond à un vicus gallo-romain occupé du Ier siècle jusqu’à la fin du IVe siècle et situé près de Valenciennes. L’agglomération se développe d’abord autour d’un sanctuaire dédié à Mars et, à partir du IIe siècle, s’étend sur plus de 150 hectares, dotée de thermes publics et d’un théâtre. Au IVe siècle, après la destruction de Bavai, la ville est fortifiée, devient le siège d’un préfet de la Belgique seconde et reçoit une garnison. Le castellum forme un quadrilatère irrégulier qui encadre un vaste établissement thermal ; sa courtine est renforcée par une vingtaine de tours semi‑circulaires et au moins une tour circulaire à l’angle sud‑ouest. Sur la face est, au IVe siècle, la courtine et ses tours sont doublées d’une maçonnerie extérieure et l’ensemble était protégé par plusieurs fossés successifs. Les aménagements défensifs du Bas-Empire comprennent une entrée monumentale et une chaussée d’accès qui surplombe un égout construit en grand appareil. Dès le XVIIe siècle, des découvertes ont mis au jour un trésor monétaire, des thermes et un aqueduc. Les fouilles menées de 1823 à 1825 par Aubert Parent ont révélé un palais au sein de la forteresse et mis au jour de nombreux vestiges — fragments de sculptures et bas‑reliefs, instruments de bronze, monnaies d’argent et de bronze, amphores et poteries — aujourd’hui conservés au musée des Beaux‑Arts de Valenciennes. D’autres vestiges gallo‑romains ainsi qu’un cimetière daté du Bas Empire et du Haut Moyen Âge ont également été identifiés. Une nouvelle campagne de fouilles a été engagée en 2012 dans le cadre des travaux d’aménagement du technopôle Transalley. Le site est classé au titre des monuments historiques depuis 1840 et a été inscrit en 2007 pour les vestiges récemment mis au jour.

Liens externes