Vestiges archéologiques gallo-romains à Bayeux dans le Calvados

Vestiges archéologiques gallo-romains

  • 14400 Bayeux
Vestiges archéologiques gallo-romains
Vestiges archéologiques gallo-romains
Vestiges archéologiques gallo-romains
Vestiges archéologiques gallo-romains
Vestiges archéologiques gallo-romains
Crédit photo : Augusta 89 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Gallo-romain

Patrimoine classé

Vestiges archéologiques gallo-romains (cad. AK 188) : inscription par arrêté du 29 décembre 1988

Origine et histoire

Les vestiges des thermes gallo-romains de la rue Laitière, à Bayeux (Calvados), constituent un petit édifice thermal antique situé aux n° 12 et 12bis, dans le secteur sauvegardé de la ville, au sein d’un bâtiment abritant des services municipaux. Daté du IIe siècle, l'édifice aurait été abandonné après un incendie au IVe siècle ; la cité d'Augustodurum est, par ailleurs, pourvue d'une enceinte au IIIe siècle et le site est remblayé à la fin du XIe siècle. Découverts le 21 juillet 1882 lors de la construction d’un bâtiment destiné aux Postes, les vestiges ont été fouillés par l’architecte L. Doucet qui a dégagé une piscine et un système d’hypocauste ; Alphonse Simil a dressé un plan des éléments retrouvés. Dès le début du chantier, des recherches archéologiques ont été menées ; les vestiges furent ensuite remblayés, mais le bassin et l’hypocauste ont été conservés dans une cave. Des fouilles complémentaires menées en 1986-1987 par Florence Delacampagne ont livré un important matériel : environ 400 monnaies romaines, des objets de tabletterie et de métal ainsi que de la céramique Black Burnished. Les vestiges, inscrits au titre des monuments historiques le 29 décembre 1988, sont principalement conservés en brique. L’ensemble a été interprété comme des thermes privés en raison de la taille des pièces, hypothèse que Florence Delacampagne juge cependant non confirmée ; un autre édifice sur le site a été identifié comme thermes publics. Les fouilles ont mis au jour un four avec praefurnium, un bassin long de 3,50 m et large de 3,80 m dégagé au XIXe siècle, ainsi qu’un mur dont la hauteur étudiée a atteint 4 m. Les observations et plans réalisés lors des campagnes de 1882 et des opérations de la fin du XXe siècle constituent la base documentaire permettant d’apprécier la topographie antique et médiévale de ce quartier de Bayeux.

Liens externes