Viaduc de la Recoumène au Monastier-sur-Gazeille au Monastier-sur-Gazeille en Haute-Loire

Patrimoine classé Patrimoine ferroviaire Viaduc

Viaduc de la Recoumène au Monastier-sur-Gazeille

  • D535 
  • 43150 Le Monastier-sur-Gazeille
Viaduc de la Recoumène au Monastier-sur-Gazeille
Viaduc de la Recoumène au Monastier-sur-Gazeille
Crédit photo : Daniel Giffard (Dandumona) - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1921-1925
Construction du viaduc
9 octobre 1925
Arrêt des travaux
1937
Déclassement de la section
1941
Déclassement de Brives
1958
Vente des ouvrages
21 août 1989
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Viaduc de la Recoumène (cad. C 540, 527 ; D 41, 42) : inscription par arrêté du 21 août 1989

Personnages clés

Paul Séjourné Ingénieur concepteur du viaduc.
Ortigues Ingénieur ayant dirigé la construction du viaduc.
Ollanier Ingénieur ayant dirigé la construction du viaduc.
Auguste Jouret Participant à la construction du viaduc.

Origine et histoire du Viaduc de la Recoumène

Le viaduc de la Recoumène, situé en Haute-Loire près du Monastier-sur-Gazeille, franchit la Gazeille — anciennement appelée La Ricomène selon le cadastre napoléonien — et la route départementale 535. Construit de 1921 à 1925 pour la ligne dite Transcévenole, destinée à relier Le Puy à Aubenas, il n'a jamais été mis en service car la ligne n'a pas été achevée. L'ouvrage, conçu par l'ingénieur Paul Séjourné et réalisé par l'entreprise Ch. Milliat sous la direction des ingénieurs Ortigues et Ollanier, est entièrement en basalte. Long de 270 mètres, il comporte huit arches en plein cintre d'une ouverture de 25 mètres, avec un intrados conoïdal. Établi en rampe de 21 ‰, il domine la rivière de 65,60 mètres et suit une courbe d'un rayon horizontal de 325 mètres. Le viaduc a été construit sans contreforts, sans piles de culées et sans chaînages ; l'emploi du mortier de ciment a permis d'affiner les piles. L'ouvrage était presque terminé lorsque la compagnie PLM reçut la décision ministérielle du 9 octobre 1925 de n'exécuter que les interventions strictement indispensables à la conservation des travaux, après quoi la section Le Monastier–Lavelade fut déclassée en 1937 et celle de Brives-le-Monastier en 1941. À partir de 1958, les ouvrages déjà réalisés furent vendus par lots séparés. Auguste Jouret, qui participa à la construction, a décrit le viaduc comme l'ultime "morceau de bravoure" de son époque, une œuvre d'art en basalte qui, malgré son élégance, n'a servi qu'à être regardée. Le viaduc de la Recoumène a été inscrit au titre des monuments historiques le 21 août 1989. Intégré aujourd'hui dans un parcours touristique pédestre, équestre et VTT, il sert également de site pour un saut à l'élastique de 65 mètres.

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