Construction du pont 4e quart XIIIe siècle (≈ 1387)
Édification du pont en pierre avec trois arches basses en arc d'ogive.
1620
Fin du péage
Fin du péage 1620 (≈ 1620)
Les consuls de Pavie donnent le bail à ferme du pontonnage pour 17 livres 10 sols par an.
XVIIe siècle
Réparations attestées
Réparations attestées XVIIe siècle (≈ 1750)
Diverses réparations effectuées sur le pont, comme l'atteste un acte notarié.
1939
Classement historique
Classement historique 1939 (≈ 1939)
Le pont est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 19 février 1941.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Vieux pont sur le Gers : classement par arrêté du 19 février 1941
Personnages clés
Philippe le Hardi
Roi ayant approuvé la fondation de la bastide de Pavie en 1285.
Marcel Prade
Historien ayant étudié le pont et son histoire.
Comte Dillon
Maire de Pavie ayant demandé la protection du pont en 1939.
Origine et histoire du Vieux pont sur le Gers
Vieux pont sur le Gers
Le vieux pont de Pavie enjambe le Gers, affluent en rive gauche de la Garonne, sur la commune de Pavie, au nord‑est de la bastide en direction de Pessan, dans le département du Gers en région Occitanie. Il s'agit d'un ouvrage en pierre composé de trois arches basses en arc d'ogive, la travée centrale étant la plus importante, et de culées épaulées par des éperons en amont et en aval. L'une des arches, alors brisée, a été transformée en arche en plein cintre surbaissé à une date incertaine (XVIIIe ou XIXe siècle). L'entrée du pont depuis la rive droite (côté nord) a été élargie pour faciliter le passage des automobiles. Le pont est en service et supporte une voie communale ; il est toutefois trop étroit pour permettre le croisement des véhicules et les poids lourds ne doivent pas l'emprunter. Il est vraisemblablement contemporain de la fondation de la bastide de Pavie, approuvée par le roi Philippe le Hardi en 1285. Selon Marcel Prade, le pont a sans doute été à péage dès l'origine et au moins jusqu'en 1620, date à laquelle les consuls de Pavie donnent le bail à ferme du pontonnage pour 17 livres 10 sols par an. Il a subi diverses réparations au fil des siècles, notamment au XVIIe siècle comme l'atteste un acte notarié. La modification de l'une des arches a motivé le refus, en novembre 1930, d'une première demande de protection formulée par le conseil municipal ; après une nouvelle demande du Comte Dillon, maire, le 4 janvier 1939, le pont a été classé au titre des monuments historiques par arrêté du 19 février 1941. Des travaux de restauration ont été effectués par la suite, notamment en 1957 (une des piles), dans les années 1970 (parapet du refuge nord‑est) et dans les années 1980.