Villa Douce à Reims

Crédit photo : Gérald Garitan - Sous licence Creative Commons

Propriété d'une société privée

Frise chronologique

XIXe siècle

Époque contemporaine

1900

2000

1929

Début des travaux

1932

Fin de construction

1986-1987

Restauration majeure

1993

Classement historique

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures de la villa ; hall d'entrée et cage d'escalier avec son décor (console, luminaires, rampe) , salle de musique et cheminées (cad. CW 11) : inscription par arrêté du 29 juin 1992

Personnages clés


André Douce	Notaire pour qui la villa a été conçue.
Pol Gosset	Architecte concepteur de la Villa Douce.
Jean-Baptiste Michel	Architecte responsable de la restauration en 1986-1987.
Paul Samuel	Directeur de la S.O.R.E.F.I. lors de la restauration.

Origine et histoire de la Villa Douce

La Villa Douce est un hôtel particulier de Reims, situé au 9 boulevard de la Paix. Elle est issue de la reconstruction d'après-guerre et a été conçue pour André Douce, notaire, par l'architecte Pol Gosset. Le projet comprend deux volumes : un corps en bord de rue qui abritait l'étude notariale et, en retrait, un immeuble d'habitation et de réception. Les travaux, entrepris en 1929, ont utilisé le béton armé et une vêture en brique rouge dans un style Art déco ; la construction s'est achevée en 1932. L'habitation comporte un escalier suspendu à rampe en fer forgé, un vaste salon de musique avec galerie et abat-son, ainsi qu'une aire semi-circulaire ouvrant par des baies vitrées sur le parc ; ces éléments sont classés au titre des Monuments historiques depuis 1993. Une restauration menée en 1986-1987 par l'architecte DPLG Jean-Baptiste Michel a permis d'adapter le bâtiment pour accueillir les bureaux de la S.O.R.E.F.I., dont Paul Samuel était le directeur. La Villa Douce a été le siège de la présidence de l'U.R.C.A. de 1994 à 2021. Elle accueille régulièrement des manifestations culturelles — concerts et visites publiques — et présente aux visiteurs des points d'intérêt tels que la base et le sommet de l'escalier, la salle de musique, la vue depuis le jardin, un vitrail en puits de lumière et la plaque de la ville de Reims. Pour approfondir, on peut se référer à Reims Reconstruction 1920-1930 (Olivier Rigaud et Marc Bedarida, 1988), Reims à l'époque de l'Art déco (Olivier Rigaud, 2006) et à la page Villa Douce sur Wikimedia Commons.