Villa gallo-romaine de Séviac à Montréal dans le Gers

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Villa Gallo-Romaine

Villa gallo-romaine de Séviac à Montréal

  • Village
  • 32250 Montréal
Villa gallo-romaine de Séviac à Montréal
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Crédit photo : Jean-noël Lafargue (Jean-no) - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une association ; propriété de la commune

Période

Gallo-romain, Haut Moyen Age, Haut-Empire, Bas-Empire

Patrimoine classé

La villa gallo-romaine (cad. AN 25, 26, 161, 162, 167, 168, 159) : classement par arrêté du 28 mars 1978 - La partie nord de la villa gallo-romaine, avec les vestiges archéologiques qu'elle contient (cad. AN 23, 24, 160), telle qu'elle est délimitée sur le plan annexé à l'arrêté : classement par arrêté du 3 février 2014

Origine et histoire de la Villa gallo-romaine

La villa gallo-romaine de Séviac, site archéologique situé à Montréal-du-Gers (Gers), conserve un ensemble remarquable de mosaïques datées du Bas-Empire. Découvert fortuitement en 1864, le site fit l'objet de premiers sondages en 1867 qui mirent au jour des mosaïques de grande qualité. La villa fait partie depuis 2008 du pôle archéologique Elusa Capitale Antique. Installée sur un plateau au confluent de l'Auzoue et de l'Argentans, à une altitude de 135,25 m, elle bénéficie d'un emplacement épargnant l'humidité et les inondations et se situe à une douzaine de kilomètres de la cité antique d'Elusa (Eauze). Selon J. Noulens, la découverte remonterait à 1864 lors de la construction d'une ferme; en 1868 l'abbé Monnier entreprit des fouilles et signala ses découvertes aux autorités. Des campagnes de fouilles furent menées avant la Première Guerre mondiale, puis le site tomba dans l'oubli jusqu'à la réactivation des recherches en 1959 par Paulette Aragon-Launet. Aidée de sa famille, elle dégagea des mosaïques déjà inventoriées, dirigea une campagne en 1961 qui permit de dégager l'aile ouest, et fonda en 1966 l'Association pour la sauvegarde des monuments et sites de l'Armagnac, qui organisa des fouilles estivales de 1967 à 1997. La propriété du site a été transférée à la commune de Montréal-du-Gers en 2003. Classé monument historique en 1978, le site est surtout renommé pour son ensemble de mosaïques qualifié d'École d'Aquitaine, unique en France. Ces mosaïques, posées entre le dernier tiers du IVe siècle et la première moitié du Ve siècle, couvrent principalement les espaces de réception et de circulation et présentent des motifs polychromes d'abord géométriques, puis végétaux. Des travaux de restauration ont été entrepris à partir des années 1990 ; après un diagnostic en 2013, la SOCRA fut mandatée en 2016 pour une restauration pérenne, et près de 625 m2 de mosaïques ont été restaurés en 2018. Les mosaïques restaurées sont aujourd'hui protégées des intempéries par une structure de 2 070 m2 à toiture translucide. De nombreux autres objets ont été mis au jour, parmi lesquels un petit orteil en bronze découvert en 1910, attribué à une statue monumentale mais disparu depuis, et quelques chapiteaux de pilastre en marbre pyrénéen datés vers 420-440. Plusieurs pièces sont présentées en exposition temporaire, notamment une tête en marbre (~400), des fragments de statuettes (dont une Vénus anadyomène et un putto) et la mosaïque aux arbres, remarquable par sa qualité et son originalité. Des objets de la vie quotidienne — lampes à huile, clous, outils, poids de métiers à tisser, fibules — complètent le mobilier découvert. Le site présente également un hypocauste, des thermes avec frigidarium, un pédiluve, deux colonnes, deux squelettes mis au jour lors des fouilles et de nombreuses mosaïques. Occupé pendant près d'un millénaire, le lieu voit l'installation d'un modeste local au milieu du Ier siècle, puis la construction d'une villa au IIe siècle qui s'agrandit et est restructurée dans le dernier tiers du IVe siècle. Avec l'implantation du christianisme au début du VIe siècle, un baptistère est construit et l'ensemble demeure partiellement occupé par un aristocrate pendant le VIe siècle; au VIIe siècle des maisons sont établies parmi les ruines, et entre les VIIIe et XIe siècles le site sert surtout d'espace d'inhumations avec église et nécropole. Après la reconfiguration de la fin du IVe siècle, la villa se développe autour d'une cour-jardin carrée de 30 mètres de côté, entourée de galeries à colonnade et de pièces aux usages variés. Au nord se trouvent des pièces domestiques ouvrant sur la pars rustica, secteur pratiquement non fouillé en 2018. À l'est, un grand vestibule jouxte une salle de réception chauffée à abside, remplacée au début du Ve siècle par un espace beaucoup plus vaste d'environ 240 m2 où se trouve la mosaïque aux arbres, l'une des plus tardives de la villa. L'aile sud constitue un point de passage vers une cour méridionale donnant accès aux thermes, qui, au début du Ve siècle, occupaient plus de 500 m2 et étaient répartis en deux secteurs de part et d'autre du frigidarium ; la partie occidentale comprenait deux petites salles chauffées par le sol et les murs, chacune pourvue d'un bassin (tepidarium et caldarium) et de latrines, tandis que la partie orientale, initialement composée de vastes pièces chauffées réservées à la réception, devient un secteur froid au Ve siècle.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Période d'ouverture : Horaires, jours et tarifs sur le site officiel ci-dessus.