Villa l'Artaude au Pradet au Pradet dans le Var

Patrimoine classé Maison d'architecte Patrimoine de vilégiature Villa

Villa l'Artaude au Pradet

  • Impasse Emile
  • 83220 Le Pradet
Propriété privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1930
Construction par Le Corbusier
1930-1931
Construction de la villa
Juillet 1931
Emménagement d'Hélène de Mandrot
1987
Classement au titre des monuments historiques
29 décembre 1987
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La villa (cad. C 799, 2614, 2617) : classement par arrêté du 29 décembre 1987

Personnages clés

Le Corbusier Architecte ayant conçu la villa l'Artaude.
Comtesse de Mandrot Mécène pour laquelle la villa a été construite
Hélène de Mandrot Mécène et propriétaire de la villa, commanditaire du projet.
Jacques Lipschitz Sculpteur dont deux œuvres ornaient le jardin de la villa.

Origine et histoire de la Villa l'Artaude

La villa l'Artaude, dite aussi « villa Mandrot », est une maison simple construite de 1930 à 1931 au chemin de l'Artaude au Pradet, à l'est de Toulon dans le Var, par l'architecte Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, pour Hélène de Mandrot. Le projet, commandé après leur rencontre lors du premier congrès international d'architecture moderne à La Sarraz, répondait au souhait de la mécène d'une petite maison de vacances modeste. La bâtisse, conçue en L et composée de six modules de quatre mètres sur quatre, repose sur des sols en béton armé soutenus par une maçonnerie apparente en pierre réalisée en opus incertum par des entrepreneurs locaux, ce qui lui confère un caractère méditerranéen distinctif parmi les œuvres de l'architecte. Des parois vitrées ferment l'ensemble et un bâtiment indépendant sert de pavillon d'amis ; l'ensemble est protégé par une paroi coupe-vent. La villa s'ouvre au sud sur un jardin-terrasse, fermé sur trois côtés et surplombant la pente du terrain, tandis que la façade nord, sur deux niveaux, laisse apparaître une partie du sous-sol. Les aménagements intérieurs d'origine ont été en grande partie supprimés ; seule la baignoire subsiste. Dans le jardin figuraient deux sculptures de Jacques Lipschitz, Le Chant des voyelles (1931) et Nu couché avec guitare (1928). Hélène de Mandrot a emménagé en juillet 1931, puis des travaux d'étanchéité, des enduits et la pose de volets roulants ont été réalisés pour rendre la maison habitable, altérant quelque peu le dessin initial. Propriété privée aujourd'hui, la villa est classée au titre des monuments historiques depuis le 29 décembre 1987 et a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » du ministère de la Culture.

Liens externes