Début des transformations 1896 (≈ 1896)
Début des travaux de transformation par l’éditeur Ernest Girard.
1903
Modification de la véranda
Modification de la véranda 1903 (≈ 1903)
La véranda est modifiée pour abriter une salle de billard.
1910
Aménagement de la galerie
Aménagement de la galerie 1910 (≈ 1910)
Aménagement d'une grande salle dite « galerie des tableaux » éclairée par une verrière.
1912
Fin des travaux
Fin des travaux 1912 (≈ 1912)
Fin des travaux de transformation en luxueuse résidence.
18 mars 2002
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 18 mars 2002 (≈ 2002)
La propriété, y compris son jardin et son portail, est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La villa, y compris son jardin et son portail (cad. AR 7 à 9) : inscription par arrêté du 18 mars 2002
Personnages clés
Ernest Girard
Éditeur responsable de la transformation de la villa entre 1896 et 1912.
Eugène Cottin
Architecte ayant rehaussé la maison en luxueuse résidence.
Origine et histoire
La villa Les Fontaines-Dieu est située à Samois-sur-Seine, sur le quai Franklin-Roosevelt, bordé sur un côté par la montée de Thérouanne, dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Son nom provient d’une source jadis réputée pour ses propriétés miraculeuses, qui alimentait le moulin du Bréau attesté dès 1603 ; une station thermale projetée n’a pas vu le jour et une maison forestière s’est d’abord installée sur le site. Transformée par l’éditeur Ernest Girard entre 1896 et 1912, la maison a été rehaussée en luxueuse résidence par l’architecte Eugène Cottin. La véranda a été modifiée en 1903 pour abriter une salle de billard et une grande salle dite « galerie des tableaux » a été aménagée en 1910, éclairée par une verrière. La décoration extérieure et intérieure reprend les canons de l’époque, avec colombages, linteaux de fenêtres moulurés de style gothique et éléments de menuiserie caractéristiques de 1900. La villa illustre les maisons de plaisance élevées au début du XXe siècle sur les bords de la Seine et se distingue par l’importance de son décor intérieur. La propriété, y compris son jardin et son portail, a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 18 mars 2002 et demeure une propriété privée. En 1924, le journal local L'Abeille de Fontainebleau décrivait la commune comme « une des plus jolies en bordure de la Seine ». La villa est également citée parmi les exemples notoires des Affolantes.