Origine et histoire
La villa Santa Maria, dite Narischkine, a été construite vers 1840 pour P. Dosset. À l'origine, elle présentait un plan en U, documenté sur le plan de Luchon publié par Lambron en 1860, dont le centre était occupé par la tour de l'escalier. Les façades, néo-palladiennes, affichent un ordre colossal et un fronton côté rue, et un ordre à cariatides côté jardin. En 1852 la demeure fut vendue à E. Levesque, puis en 1853 à Olga de Bekleschoff et à son époux Jean de Knorring. Leur fille, Nadedja Narychkine, y résida avec Alexandre Dumas fils de 1853 à 1859. La villa fut rachetée le 16 novembre 1859 par le général Feodor de Baloudiouski. À partir du 15 novembre 1865, le notaire et avocat Jacques Couterel en devint propriétaire. La loggia qui réunit les deux ailes et l'élévation de la toiture pour installer un deuxième étage furent réalisées par l'un ou l'autre de ces propriétaires. Les cariatides proviendraient des ateliers Virebent et constitueraient, selon N. Desseaux, une déclinaison des cariatides de la tribune des musiciens du Louvre de Jean Goujon. La villa avait été complétée par trois petits bâtiments isolés, qualifiés de "chalets russes" sur les plans de Luchon de 1873, 1882 et 1898, qui fonctionnaient en relation avec deux chalets situés sur la rive droite de la Pique. Saisie en 1892, elle fut rachetée le 23 février 1894 par Hélène Castaing de Toulouse, qui donna à la demeure son nom. Après sa mort, son héritière la vendit au notaire Valette le 11 décembre 1940. Robert Mesuret l'acquit le 7 mars 1946.