Château d'eau de Brive-la-Gaillarde en Corrèze

Patrimoine classé Patrimoine urbain Château d'eau

Château d'eau de Brive-la-Gaillarde

  • Avenue du 14-Juillet
  • 19100 Brive-la-Gaillarde
Château deau de Brive-la-Gaillarde
Château deau de Brive-la-Gaillarde
Château deau de Brive-la-Gaillarde
Château deau de Brive-la-Gaillarde
Château deau de Brive-la-Gaillarde
Crédit photo : User:Fruisande - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

2e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Château d'eau (ancien) (cad. BP 432) : inscription par arrêté du 28 décembre 1984

Origine et histoire du Château d'eau

Édifié en 1834 à Brive-la-Gaillarde, l'ancien château d'eau avait pour objet d'assurer la distribution de l'eau de la Corrèze dans la ville à l'aide d'une machine élévatoire et d'un filtre naturel implantés dans la zone de Guierle, au nord de la ville. Le site était alors marécageux en raison des treize bras de la Corrèze qui lui valurent le nom ancien de Guierle ou « las Hierlas » (les îles marécageuses). Au XVIIIe siècle, Joseph Dubois, frère du cardinal Dubois et maire perpétuel, fit canaliser ces bras en un unique cours aujourd'hui franchi par le pont Cardinal, gagnant ainsi la place sur les eaux. Sur cet espace conquis fut élevé un bâtiment à plan carré, surmonté d'une tour en forme de phare, dont les ouvertures et les niveaux sont soulignés de moulures. Les plans furent dressés par M. Limousin, architecte retraité. Le projet visait à pomper les eaux de la Doux, à les filtrer par un lit de sable, à les conserver dans une cuve élevée puis à les distribuer par gravité vers les fontaines alentour. L'édifice abritait séparément les machines motrices, la cuvette de réception des eaux et un logement pour le gardien chargé de la surveillance. Une machine élévatoire assurait la montée de l'eau jusqu'à la cuve supérieure. Par la suite, une bascule destinée au marché aux bestiaux fut intégrée au bâtiment. La tour, qui forme un belvédère, s'élève à l'extrémité de la promenade qui longeait alors le canal, aujourd'hui remplacée par le quai de Tourny. Le premier étage servait de tribune aux notables lors des manifestations agricoles et culturelles, et la cloche orientée à l'est annonçait l'ouverture et la fermeture du marché de gros avant son transfert vers la zone de Cana. Devant l'édifice se trouve un jardin public de type méditerranéen, planté d'oliviers et de lavande, précédé d'un portail du XVIIIe siècle associé au « riant portail du Midi » évoqué par le poète Jasmin. Depuis les travaux menés par la Communauté d'agglomération de Brive, l'accès à la tour est à nouveau possible depuis le 1er novembre 2006 ; le bâtiment abrite aujourd'hui l'office de tourisme et offre une vue générale sur le marché et les environs, avec un accès gratuit aux heures d'ouverture. L'édifice a été inscrit aux monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1984. Il mesure 22,50 mètres du sol au toit, 16,50 mètres jusqu'au promenoir et 5,04 mètres jusqu'à la terrasse ; sa circonférence est de 14,60 mètres et 98 marches permettent d'accéder au sommet.

Liens externes