Château d'Épanvilliers à Brux dans la Vienne

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Classique

Château d'Épanvilliers

  • D7
  • 86510 Brux
Crédit photo : Esrogal - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du château proprement dit avec ses deux pavillons ainsi que celles des deux ailes y compris la chapelle ; le portail et les douves ; l'escalier avec sa rampe en fer forgé et les pièces suivantes avec leur décor : le petit salon, la petite salle à manger, la chambre dite de Madame de Maintenon au rez-de-chaussée et la chambre Louis XV à alcôve du premier étage ; l'intérieur de la chapelle dans l'aile sud (cad. E 508, 547, 548, 561, 562) : inscription par arrêté du 11 juin 1980 - Château ; façades et toitures du bâtiment sud des communs (cad. E 508, 547, 548, 562) : inscription par arrêté du 14 avril 1997

Origine et histoire du Château d'Épanvilliers

Le château d'Épanvilliers se situe dans la commune de Brux, dans le département de la Vienne. L'édifice présente des phases de construction et de remaniement s'échelonnant du XVe au XVIIIe siècle : une tour d'habitation du XVe siècle a été incorporée au début du XVIe siècle, et une construction attribuée à Jacques et André Montalembert date d'environ 1530, avec des transformations intérieures menées vers 1775 par la marquise de Tryon. Selon une autre source, le château aurait été construit entre 1770 et 1782 dans un style classique sobre ; l'ensemble conserve néanmoins de nombreux décors intérieurs du XVIIIe siècle, comme la rampe d'escalier en fer forgé et des lambris. Propriété des Montalembert du début du XVIe siècle au début du XIXe siècle, il passa ensuite aux héritiers Tryon par l'intermédiaire de Gabrielle de Montalembert. Les Tryon firent également installer une vaste ferme pédagogique et développaient des registres détaillés des activités des fermiers qui y travaillaient. Le marquis de Tryon créa des jardins et remania l'intérieur à la fin du XVIIIe siècle. Au XXe siècle, une partie du domaine fut achetée en 1974 par Jean-Robert Lorzil, qui restaura l'intérieur et ouvrit le site au public ; l'ensemble a été revendu en 1995 à M. Rordorf, propriétaire depuis lors. En 2012, Berchtold Rordorf a établi un musée du jeu ancien dans le château. Un incendie a détruit l'aile sud des communs en 1991 ; cette aile a fait l'objet de travaux de restauration par l'actuel propriétaire. Le château se compose de deux pavillons reliés par deux ailes ; l'aile sud abrite une chapelle dont les décors ont complètement disparu. Plus de vingt pièces meublées et de nombreux éléments décoratifs du XVIIIe siècle subsistent dans l'habitation. Par arrêté du 1er juin 1980, ont été inscrits au titre des monuments historiques le château lui-même ainsi que les douves, le portail, la chapelle, l'escalier avec sa rampe en fer forgé, le petit salon, la petite salle à manger, la chambre dite « de Madame de Maintenon » au rez-de-chaussée et la chambre Louis XV à alcôve au premier étage. Par arrêté du 14 avril 1997, les façades et les toitures du bâtiment sud des communs ont également été inscrites. Le château est ouvert au public l'été, avec des visites guidées associées au Musée du Jeu Ancien.

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