Origine et histoire de l'Église Saint-Georges
D'origine romane et datée du XIIe siècle, l'église Saint-Georges ne conserve principalement que son chevet. Ce chevet a été remanié et fortifié au XIVe siècle, puis surélevé d'un étage fortifié au XVe siècle, époque où la nef et le clocher furent construits ; le clocher est percé de deux fenêtres étroites moulurées, celle du sud ayant été transformée. Une petite entrée de chœur sépare le chœur de la nef ; le chœur est voûté en cul-de-four. Le clocher-porche présente, dans son entrée, une voûte d'ogives dont les arcs se prolongent jusqu'au sol ; la naissance de ces arcs est marquée par des chapiteaux sculptés, feuillages d'un côté, personnages de l'autre. Une tourelle polygonale d'escalier est accolée à la face sud du clocher ; la tourelle et la face ouest conservent de petites ouvertures défensives. De petites ouvertures carrées, percées sous la toiture, éclairaient le système de défense du chevet. L'édifice a été pratiquement reconstruit à la fin du XIXe siècle : la nef a été surélevée et deux bas-côtés ajoutés lors des travaux menés entre 1895 et 1898 par l'entrepreneur Paul Bonnes, à Sémalens (Tarn). Deux fenêtres en plein cintre sont bouchées dans la travée droite du chœur.