Auberge de charme, chargée d'histoire au bord du serein, située non loin de Noyers sur Serein, 7ème plus beau village de France, à 12 kms du vignoble du Chablisien, à environ 20 kms du Château Renaissance d'Ancy Le Franc ou du Château de Tanlay.
L'Auberge Du Moulin De Sainte Vertu, n'existerait pas aujourd'hui sans Louisette et sa famille. En effet, c'est un lieu riche de mémoire. Le Moulin de Sainte Vertu appartient à la famille de Louisette Brazillier depuis 1910. Sa vie commence en 1923 où elle voit le jour dans le Moulin de Sainte-Vertu. On vient de loin pour moudre le blé. Les blessures de la guerre de 14-18 se cicatrisent et l'autre guerre ne se presse pas encore.
Louisette et son frère Fernand vivent leur enfance entre une mère qui s'occupe de la maisonnée, volaille, lapins, cochons, vaches compris et un père meunier.
Après la seconde guerre, les clients se sont espacés. On n'apporte plus le blé aux moulins. A Sainte-Vertu, on moud l'orge, l'avoine pour les animaux. Pour arrondir les fins de mois, la salle à manger se transforme en table d'hôtes. La Mère, aidée de sa fille Louisette, mitonne des petits plats pour des Parisiens en vacances ou pour les villageois. En 1948, on veut oublier les privations et les souffrances de la guerre : on part en week-end, on aime la convivialité autour des grandes tables. Louisette va servir dans les banquets. Elle aime faire la cuisine.
Le père n'est plus là, le moulin ne tourne plus. Parfois, l'été Fernand et Louisette vont dormir au grenier pour libérer leur chambre qui est ainsi louée aux vacanciers de plus en plus nombreux. Après la disparition de sa mère, Louisette officialise, en 1958 L'Auberge du Moulin.
Elle a continué à faire ce qu'elle faisait depuis longtemps. L'organisation était familiale ainsi que la cuisine. Au fil des jours, il y a toujours plus de demandes des gens du village, des environs, de toute la France, et bien au-delà. Alors, Louisette a transformé la grande salle de la roue en salle de restaurant. Et il y avait également 7 chambres.
Pendant 50 ans, les gens venaient de partout pour déguster, les rognons, le pot-au-feu, le ris de veau dont la réputation n'était plus à faire.
L'Auberge de Louisette s'était « l'Auberge du Bon Dieu », ouvert 7 jours sur 7 et toute l'année.
Jusqu'au bout en 2011, Louisette est restée maitre de ces fourneaux.

Aujourd'hui nous restons sur cette ambiance de convivialité, et vous proposons 6 chambres avec une vue sur le serein et un restaurant dans un superbe salle lumineuse ou aux beaux jours sur la terrasse au pied de la rivière.