Origine et histoire de la Porte Gayolle
La porte Gayolle est un élément médiéval des fortifications de Boulogne-sur-Mer, située dans la vieille ville du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Elle fait partie du quadrilatère des anciens remparts et occupe le côté sud-est de l'enceinte, en vis-à-vis de la porte Flamengue à l'est, de la porte des Degrès à l'ouest et de la porte des Dunes au nord. Son nom dérive du patois boulonnais gaïole, « geôles », car la tour a servi de prison entre 1800 et 1850. La porte a été édifiée au début du XIIIe siècle dans le cadre des travaux conduits par Philippe Hurepel, comte de Boulogne. Un logement annexe destiné au chef du génie a été construit à partir de 1689, remanié en 1743 puis agrandi en 1872 ; ce bâtiment fut endommagé en mai 1940 et démoli en 1956. En 1941, un passage pour piétons a été aménagé selon un plan de l'architecte boulonnais Drobecq. La porte est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 21 juin 1905, arrêté qui a été modifié le 15 novembre 1905. Sur le plan architectural, elle adopte le type « philippien » : deux tours massives en U, en saillie sur la muraille, encadrent le passage et sont percées d'archères. Le passage de la porte est voûté en arc brisé.