Ancien couvent d'Ursulines du Faouët au Faouët dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine religieux Couvent

Ancien couvent d'Ursulines du Faouët

  • 1 Rue de Quimper
  • 56320 Le Faouët
Ancien couvent dUrsulines du Faouët
Ancien couvent dUrsulines du Faouët
Ancien couvent dUrsulines du Faouët
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

La chapelle ; le portail nord (cad. AC 482, 483) : inscription par arrêté du 3 décembre 1987

Origine et histoire de l'ancien couvent

Fondé en 1658 par Sébastien du Fresnay, baron du Faouët et seigneur de Coetcodu, et son épouse Anne Petau d'Immancheville, l'ancien couvent des Ursulines est confirmé par des lettres d'établissement et d'amortissement en 1681 pour les terrains où s'élèvent son église, ses maisons, ses jardins et ses lieux claustraux. Le couvent se compose de deux corps de logis principaux disposés en équerre, avec une galerie de cloître au rez-de-chaussée ; la chapelle occupe l'angle saillant au nord-est. Un troisième logis ancien, adossé au nord-ouest du bâtiment nord, abritait autrefois les parloirs et le logement du chapelain, et des bâtiments plus récents prolongent les logis anciens à l'ouest et au sud. L'édifice date de la seconde moitié du XVIIe siècle : le corps de bâtiment nord est achevé en 1679, d'autres corps le sont en 1697, le portail est daté de 1757 ; des remaniements interviennent en 1866 et l'intérieur a été modernisé. En 1987 la commune acquiert l'ancien couvent et y installe le musée du Faouët, musée de peinture inauguré la même année au n°1 de la rue de Quimper. Le musée présente une collection de dessins, peintures, gravures et sculptures qui témoignent de la vie quotidienne au Faouët entre 1845 et 1945. Le premier noyau de la collection municipale se constitue à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'initiative du maire Victor Robic, qui encourage les artistes fréquentant la localité à offrir des œuvres ; parmi les premiers donateurs figurent Arthur Midy, Charles Rivière, Germain David-Nillet, Guy Wilthew, Fernand Le Gout-Gérard et Gabriel de Cool. Pendant la Première Guerre mondiale et l'entre-deux-guerres d'autres artistes enrichissent la collection, qui comprend à la veille de la Seconde Guerre mondiale une trentaine d'œuvres essentiellement consacrées au Faouët ; la provenance de certaines pièces reste cependant mal connue. Après l'installation du musée en 1987, une politique d'acquisition active à partir du milieu des années 1990 a permis de quadrupler le nombre d'œuvres conservées, grâce à des achats, des dons, des legs et des dépôts. Parmi ces dépôts figure un ensemble de seize tableaux et seize dessins de Jean-Georges Cornélius mis en dépôt en 2003 par le conseil général. En 2009 un parcours de huit chevalets, installé dans la commune pour découvrir le patrimoine à partir de reproductions d'œuvres du musée, a été supprimé à la suite de dégradations. Le musée du Faouët obtient l'appellation « musée de France » le 16 janvier 2012. Une Association des amis du musée est créée en décembre 2015 et enregistrée en février 2016 pour soutenir le développement, le rayonnement et l'enrichissement des collections. Les collections comportent des œuvres d'artistes variés — parmi eux François Hippolyte Lalaisse, Emmanuel Lansyer, Jules Trayer, Henri Guinier, Élisabeth Sonrel, Guy Wilthew, Germain David-Nillet, Arthur Midy, Henry d'Estienne, Mathurin Méheut, Henri-Alphonse Barnoin, Charles Rivière, Marius Borgeaud, Auguste Leroux, Fernand Dauchot, Lucien-Victor Delpy et Albert-Léopold Pierson, entre autres.

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