Ancien domaine royal de Randan dans le Puy-de-Dôme

Patrimoine classé Patrimoine défensif Demeure seigneuriale Château de style Louis XIII

Ancien domaine royal de Randan

  • Place Adélaïde d'Orléans 
  • 63310 Randan
chateau de randan
Château de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Ancien domaine royal de Randan
Crédit photo : Auteur inconnu - Sous licence Creative Commons
Propriété de la région ; propriété de la commune

Période

1ère moitié XIXe siècle

Patrimoine classé

Ancien domaine royal en totalité dans toutes ses composantes, comprenant les bâtiments (château, chapelle, cuisines, ensemble des communs, logement de l'inspecteur, orangerie avec son générateur électrique, glacières, chaumière, obélisque, fabriques et édicules) , jardins, parc avec ses bois, prés, étangs, landes, allées, parterres, système hydraulique, clôtures, ensemble des éléments tels que jardinières, ferronneries, pergolas ou lanternes, l'allée du Mail, la place du château, le passage donnant sur la rue Saint-Jean, le parc de Nemours avec le lac de la Presle (cad. AE 2 à 16, 38, 39, 41, 50 à 64, 72, 74, 75 ; ZA 213 : allée du Mail ; AI 348 : place de l'Eglise ; AH 365 : impasse Saint-Jean ; AE 43, 44 : parc de Nemours) : classement par arrêté du 21 février 2001

Origine et histoire du Château de Randan

L'ancien domaine royal de Randan est une châtellenie connue depuis le XIIe siècle, dont le château fut reconstruit sous le règne de François Ier et dont la terre fut érigée en duché en 1661. En 1821 Adélaïde d'Orléans acquiert le duché et entreprend une vaste réhabilitation : agrandissement et restauration du château, construction de nombreuses dépendances et création d'un parc, travaux menés entre 1821 et 1825 par l'architecte Pierre Fontaine. Fontaine prolonge ensuite le corps de logis par un bâtiment de cuisines, édifié à partir de 1828, composé de huit salles voûtées et couvert d'une vaste terrasse ; la chapelle néo-classique, achevée en 1831, conserve l'ensemble de son décor intérieur. La façade nord présente un corps de logis encadré par deux tourelles hexagonales et deux pavillons en retour d'angle ; l'édifice est construit en briques polychromes et couvert de hauts toits en ardoise percés de lucarnes. La maison de l'inspecteur, le grand commun, de plan en H, et l'orangerie constituent les principales dépendances ; le grand commun abritait vacherie, laiterie, écurie, sellerie et ateliers. Le parc, réalisé par Fontaine, mêle traditions italienne, française et anglaise : jardins réguliers autour du château, vastes espaces paysagers agrémentés de pièces d'eau et de fabriques, terrasse à l'italienne avec pergolas et ferronneries ; il comprend de larges bois, prairies, bassins artificiels, une vaste orangerie, un potager avec serres et d'autres aménagements liés au fonctionnement du domaine. Après la mort d'Adélaïde et la chute de la royauté, le domaine traverse de nombreuses vicissitudes mais retrouve de l'activité au début du XXe siècle sous la comtesse de Paris ; pendant la Première Guerre mondiale le château est transformé en hôpital. En 1925 un incendie ravage le château et marque le déclin du domaine royal ; les éléments de mobilier sauvés sont en partie transportés en Espagne et le reste entreposé dans les communs. À la fin du XXe siècle et au début du XXIe, l'État et le conseil régional interviennent pour empêcher la dispersion des souvenirs et engager des restaurations : l'État acquiert l'essentiel des collections en 2000 et la chapelle ainsi que la plupart des objets sont protégés au titre des Monuments historiques en février 1991, tandis que le Conseil régional d'Auvergne fait l'acquisition des bâtiments et lance un important programme de rénovation au début des années 2000 ; le parc est classé monument historique en 2001. Le domaine appartient aujourd'hui au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui en assure la restauration, l'entretien et l'animation ; il est ouvert au public de manière saisonnière avec des visites guidées des intérieurs (chapelle et cuisines), la présentation de collections et la découverte du parc. L'ancienne maison du régisseur sert d'espace d'exposition pour des pièces de mobilier restaurées, les pianos de la famille d'Orléans et une partie du service de Sèvres commandé pour Randan.

Collection

Les collections classées au titre des monuments historiques, comprennent 3800 biens (mobilier, oeuvres d'art).

Devenir actuel

Le domaine royal de Randan est ouvert à la visite.

Liens externes

Conditions de visite

  • Conditions de visite : Ouvert toute l'année
  • Ouverture : De juin à Octobre
  • Tarif individuel : 6€
  • Réduction : Tarifs réduit : 4€ Gratuit pour les moins de 26 ans
  • Contact organisation : 04 70 41 57 86 domaine-randan@auvergnerhonealpes.fr
  • Equipements et Détails

    • Animations
    • Parking à proximité